CGC : Van Craeynest dénonce un « coup d'Etat » interne
[ 22/01/09 ] LES ECHOS
« Attitude irresponsable ».
Bernard Van Craeynest contre-attaque. Après la suspension mardi par son comité directeur du mandat qui lui avait été confié pour étudier une fusion avec l'Unsa, le président de la CGC a publié hier une lettre ouverte dont la virulence témoigne de l'âpreté des luttes internes dans la centrale des cadres, qui se déchire sur son avenir. Il dénonce une tentative de « coup d'Etat » des opposants à la fusion, à « l'attitude (...) irresponsable. » Ces opposants, parmi lesquels l'essentiel des grosses fédérations de la CGC, refusent que la centrale renonce à son statut de syndicat catégoriel. En réponse, il réaffirme que, avec la réforme de la représentativité, « tout partenaire préservant (...) son positionnement catégoriel ne peut que disparaître à moyen terme ». Le président a convoqué un comité directeur extraordinaire le 2 février, au cours duquel il défendra ses pistes de fusion. Et jouera une partie de son avenir à la tête de la centrale.
· Note de la rédaction. Dans sa lettre ouverte, Bernard Van Craeynest met en cause l'article des « Echos » paru le 20 janvier (« La CGC marque une pause dans sa fusion avec l'Unsa ») en déclarant qu'il ne « respecte pas l'éthique journalistique ». «Les Echos » contestent formellement cette affirmation, les informations publiées étant parfaitement exactes.