vendredi 27 mars 2009

RUMEURS , POTINS ET INFOS

- Catherine PEGARD,ancienne journaliste et conseiller de Nicolas Sarkozy s'apprêterait à quitter l'Elysée.

-Christine OCKRENT toucherait 310.000 euros par an

RADIO FRANCE:REPONSE DE LA CGC AU POINT.FR

Droit de réponse de la section de Radio France au point.fr:



Je me dois de réagir, à la lecture de votre "papier", assorti du commentaire de fin: (sic)
Pour être clair et complet, je tiens à préciser les points (cela tombe bien sur ce blog) suivants:
- Nous avons refusé, depuis un mois, de continuer de négocier le protocole d'accord préélectoral, pour la bonne et simple raison que nous sommes victimes de discrimination syndicale (voire entrave), délit pénal, pour lequel nous engageons des poursuites. L’équité de moyens entre organisations syndicales est inscrite dans la Loi. Du fait de la nouvelle loi sur la représentativité syndicale, validée par la CGT, la CFDT et le MEDEF, les élections qui se profilent à Radio France, vitales pour notre représentativité, doivent être organisées de manière équitable. Imaginez qu’à l’occasion du Tour de France, on oblige certaines équipes à courir avec des pneus crevés ? Votre « sic », moqueur, est donc malvenu. Notre organisation syndicale joue sa survie dans ces élections, il n’aura échappé à personne que nos collègues de la CFE-CGC, de FO et de la CFTC viennent de perdre, ce matin, leur représentativité au sein de la SNCF ? Même chose, récemment, à France 3.
- il y a une semaine, une intersyndicale s’était formée pour dénoncer et combattre la casse des conventions collectives de l’audiovisuel public, annoncée comme une ultime provocation par Jean-Paul Cluzel, futur-ex P-DG de Radio France. Cette intersyndicale avait officiellement demandé la prorogation de deux ans des mandats syndicaux, une campagne électorale n’étant pas franchement propice à une solidarité syndicale sans faille dans une période troublée, c’est un euphémisme. D’autre part, l’arrivée, d’ici 1 mois et demi, d’un nouveau P-DG aurait pu également permettre ce décalage, somme toute logique. La Direction a refusé, l’intersyndicale a alors volé en éclat, ce que nous déplorons !
- Le SNJ, syndicat reconnu, au même titre que la CFE-CGC, comme « catégoriel », avait fort logiquement demandé la création d’un collège « Journalistes », création que nous appelions également de nos vœux, puisque nous-mêmes demandions la création d’un véritable collège « Encadrement-Cadres »… ce qui n’est actuellement pas le cas, puisqu’on trouve de tout dans ces collèges : conseiller artistique, chansonnier, collaborateurs spécialisés (sic), intervenants spécialisés (sic) et j’en passe. Devant le refus catégorique de SUD et de la CFDT, le SNJ a fait marche arrière… les journalistes sont donc également électeurs en collège… Cadres !

Tous ces éléments, que vous n’aviez sans doute pas, expliquent notre position. La Direction de Radio France souhaite nous désigner comme bouc-émissaire… en suggérant fortement que nous serions seuls responsables si la Direction Départementale du Travail imposait le CE Unique !
Or, son attitude de pourrissement, depuis trois mois, puis son empressement historique à organiser des élections qui pouvaient légalement être repoussées, démontrent que nous ne sommes ni responsables… ni coupables !
Alain Neau
Délégué syndical central
CFE-CGC Radio France

Le 27 MARS 2009

mercredi 18 mars 2009

DISPARITION DE L'AESPA: LES JOURNALISTES DU SPC EXTRÊMEMENT INQUIETS

c'est par "la bande" que les journalistes du SPC-CGC ont appris la nouvelle de la disparition de l'AESPA(Association des Employeurs de l'Audiovisuel Public).

Une méthode scandaleuse et irrespectueuse tant sur la forme que sur le fond.
Les journalistes du SPC-CGC sont extrêmement inquiets pour l'avenir de tous les journalistes de l'Audiovisuel Public.

C'est un très sale coup qui vient de leur être porté.

Malakoff,le 18 Mars 2009

mardi 17 mars 2009

RADIO FRANCE: JEAN-LUC HEES .......POURRAIT REMPLACER CLUZEL

Publié le 17/03/2009 à 12:00 - Modifié le 17/03/2009 à 12:09 Le Point.fr

INFO LEPOINT.FR - Pour Radio France, le candidat de Sarkozy est Jean-Luc Hees
Par Emmanuel Berretta


L'affaire semble conclue : Nicolas Sarkozy aurait proposé au journaliste Jean-Luc Hees de postuler à la présidence de Radio France. Et celui-ci a accepté. Pour Jean-Paul Cluzel, l'actuel président dont le mandat arrive à terme en mai, le choix du chef de l'État est cruel. Jean-Luc Hees avait été, en 2004, écarté de France Inter par... Jean-Paul Cluzel. À l'époque, pour justifier sa décision, ce dernier avait avancé des résultats d'audience défaillants. Il avait remplacé Jean-Luc Hees par l'un de ses fidèles lieutenants, Gilles Schneider.

Jean-Luc Hees, 57 ans, actuellement à l'antenne de Radio Classique, la radio de Bernard Arnault - pdg de LVMH et ami du Président -, correspond au profil dessiné par Nicolas Sarkozy dans l'avion qui le ramenait du G20 à Rome : "un journaliste ni de droite ni de gauche". Il s'est tenu, en effet, tout au long de sa carrière, entamée en 1972 au sein de l'ORTF, loin de toute chapelle politique. Son terrain de prédilection se situe plutôt aux États-Unis, qu'il connaît bien pour avoir été correspondant de France Inter à Washington. On ne lui connaît qu'un seul ouvrage de politique intérieure : Sarkozy président ! Journal d'une élection (éditions du Rocher), un regard assez neutre sur la présidentielle d'où perce, parfois, une certaine admiration pour l'énergie et le toupet du candidat Sarkozy.

Un parcours du combat tant avant d'être nommé

Il sera le premier postulant à se soumettre à la procédure de nomination telle que définie dans la loi audiovisuelle promulguée le samedi 7 mars 2009. Dans un premier temps, il sera entendu par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, auquel il présentera un projet pour Radio France. Les Sages voteront ensuite à bulletin secret à la majorité simple sur la candidature de Jean-Luc Hees. Si le vote est négatif, son chemin s'arrête là et Nicolas Sarkozy devra proposer aux Sages un autre candidat. Un scénario toutefois assez improbable...

Si le CSA approuve la candidatute de Jean-Luc Hees, celui-ci sera ensuite auditionné par chacune des commissions compétentes de l'Assemblée nationale et du Sénat. Chacune délibérera et procédera à un vote. Si aucune majorité qualifiée (3/5) ne s'oppose à sa nomination, il sera alors nommé par décret lors du conseil des ministres suivant. Le décret sera assorti d'un rapport dans lequel le conseil des ministres justifiera son choix.

Le nom de Jean-Luc Hees ne devrait pas soulever de polémiques à Radio France tant l'héritage de l'ancien patron d'Inter (1997-2004) en fait le contraire d'un apparatchik. C'est grâce à lui que furent mises à l'antenne les voix de Pascale Clark, Stéphane Bern, Frédéric Bonnaud, Philippe Val...

vendredi 13 mars 2009

LES TITRES CHUTENT EN BOURSE

La grande glissade boursière s'accélère encore pour les groupes de médias européens. Jeudi 12 mars, le titre du groupe Lagardère plongeait de 15 %, à 20,61 euros. La veille, le numéro deux mondial de l'affichage et du mobilier urbain, JCDecaux, avait abandonné brutalement 18,69 %, à 8 euros. TF1 avait déjà subi le même sort quelques semaines plus tôt.

A chaque fois, les sociétés ont reconnu qu'elles étaient affectées par la baisse du marché publicitaire. Cette contraction soudaine a déjà fait sentir ses effets à la fin de l'année 2008, mais l'onde de choc est plus brutale encore en ce début d'année 2009. Surtout, ces groupes de médias concèdent qu'ils "naviguent à vue", ayant perdu toute possibilité de faire de véritables prévisions.

"Pour la première fois dans l'histoire du groupe, la croissance interne du chiffre d'affaires en 2009 sera négative", a ainsi déclaré Jean-Charles Decaux, le président du directoire de JCDecaux. Pour le premier trimestre de cette année, il anticipe déjà une baisse de l'activité de 10 %. Nonce Paolini, le patron de TF1 a estimé pour sa part le recul de son chiffre d'affaires à 9 % sur l'année 2009, après une baisse de 5,3 % l'année précédente. Son grand rival, le groupe M6, table sur un recul des recettes publicitaires de 7,5 % à 8 % au premier trimestre, et de 13 % sur la seule chaîne M6. "Il n'y a aucune visibilité pour 2009", a ajouté son patron Nicolas de Tavernost.

Une tendance confirmée par le patron de la maison mère de M6, le groupe audiovisuel européen RTL, Gerhard Zeller, qui a déclaré : "Etant donné l'état actuel des marchés publicitaire et les cycles de réservations à très court terme, il est impossible de donner une prévision annuelle fiable." Des déclarations qui ont refroidi les investisseurs et ont confirmé le passage dans le rouge des indicateurs du marché publicitaire.

SOMBRE CONTEXTE

Crise financière, ralentissement économique, baisse de la consommation des ménages : ces signaux inquiétants ont contraint nombre d'entreprises à revoir leur stratégie d'investissement. Et les budgets publicitaires et marketing n'échappent pas à la règle. Au gré des reports ou des réductions de campagne promotionnelle, les prévisions du marché publicitaire ont été revus à la baisse.

En novembre 2008, FrancePub évoquait pour la première fois une baisse des recettes publicitaires des médias français en 2008. Le bilan publié par l'Institut de recherches et d'études publicitaires (IREP) et FrancePub l'a chiffrée à 2,2 %. Ces organismes se refusent à faire des prévisions 2009. Havas Media anticipe de son côté une baisse des investissements publicitaires de 6,9 % au premier trimestre. Tous les médias étant dans le rouge, sauf Internet qui continue à croître, même si le rythme s'est beaucoup ralenti, à + 8,6 %.

Mais la situation s'est dégradée plus vite et plus fortement encore sur d'autres marchés européens. "En Espagne, le premier marché à avoir décroché, la chute des investissements publicitaires a été de l'ordre de 40 % en février. Au Royaume-Uni, la baisse est de 20 % à 25 %", constate Dominique Delport, le directeur général d'Havas Media France.

Dans ce contexte sombre, les groupes de médias ont été contraints de déprécier des actifs. Et leurs résultats 2008 en ont été affectés d'autant. En 2009, l'heure est aux plans d'économie. Lagardère Active compte ainsi réduire ses coûts de 70 millions d'euros, TF1 de 60 millions, M6 de 28 millions et JCDecaux de 24 millions. L'afficheur réduit aussi ses investissements et a décidé de ne pas verser de dividende.

Chacun tente de préserver sa santé financière. Mais pour les plus touchés ou les plus fragiles, l'issue est incertaine. Le mouvement de consolidation devrait s'accélérer remodelant le paysage des médias en Europe et dans le monde. M. Zeiler, patron de RTL, a évoqué une combinaison des chaînes britanniques Channel 4 et Five. De son côté, JCDecaux se dit prêt, avec une ligne de crédit de 700 millions d'euros, à saisir toutes les opportunités.
Laurence Girard

DES SUCCES MALGRE LA CRISE

Malgré la crise de la presse, plusieurs journaux se sont lancés ces derniers mois. Les indicateurs de diffusion montrent que ceux qui s'en tirent le mieux se situent sur des niches correspondant aux attentes non satisfaites du public.

Le retour des articles longs et du grand reportage Lancé en janvier 2008, le trimestriel XXI dresse un bon bilan de sa première année. "La moyenne des ventes pour les cinq premiers numéros se situe à 35 000 exemplaires et notre point d'équilibre est à 25 000, affirme Patrick de Saint-Exupéry, rédacteur en chef. Les gens ont du mal à nous définir. Magazine, revue, livre ou journal ? Nous sommes nous-mêmes, c'est tout." Vendu 15 euros, XXI propose 210 pages de grands reportages et illustrations, sans publicité. Il a fait le choix d'être diffusé dans les librairies. "A priori, cela n'avait que des inconvénients, souligne Laurent Beccaria, directeur de la publication. La TVA est à 5,5 % au lieu de 2,1 % pour la presse, le contrat de distribution avec les NMPP serait plus intéressant. Mais les avantages contrebalancent : nous sommes seuls, davantage mis en valeur qu'en kiosque. Les libraires indépendants jouent bien le jeu et nous soutiennent."

Le mensuel Books, lancé fin novembre, parie aussi sur des articles longs. Il propose un regard sur l'actualité à partir de traductions d'articles de haut niveau parus dans la presse étrangère, portant sur des livres inédits en France. Il a vendu 30 000 exemplaires de son premier numéro, un chiffre tombé à 16 500 pour le deuxième. Entre-temps, le prix est passé de 3 à 5,40 euros. Il a déjà recruté 4 700 abonnés. "Un lancement satisfaisant dans un contexte morose", déclare Louis Dumoulin, chargé du développement.

Le renouveau des mensuels masculins généralistes La version française du mensuel américain GQ (abréviation de Gentlemen's Quarterly), lancée en mars 2008 par le groupe américain Condé Nast, qui publie par ailleurs Vanity Fair et le New Yorker, a atteint ses objectifs, avec une diffusion France payée de 70 000 exemplaires. Il se définit comme un masculin généraliste et haut de gamme. "Ni niche, ni miche", résume en plaisantant sa rédactrice en chef, Anne Boulay. "Lorsque nous nous sommes lancés, tout le monde nous a prédit un échec, rappelle-t-elle. La presse masculine se portait mal. Quelques titres essayaient de survivre en forçant sur les photos de charme." Non seulement GQ a trouvé son créneau, mais il a redynamisé le secteur des mensuels masculins. Son principal concurrent, L'Optimum, a baissé son prix de vente à 1 euro (au lieu de 3) lors du lancement de GQ et a rénové sa formule. Il enregistre l'une des plus belles progressions de l'OJD en 2008, puisqu'il passe de 44 000 exemplaires mensuels en diffusion France payée 2007 à 64 000. "La concurrence de GQ a redynamisé le secteur", se félicite Emmanuel Rubin, rédacteur en chef de L'Optimum. FHM, catalogué comme magazine de charme, vient de lancer une nouvelle formule plus généraliste. Enfin, le mensuel gay Têtu se rénove et se définit comme "un magazine masculin, sexy et intelligent". Même s'il conserve son "cover boy" en couverture, la partie plus militante du magazine, destinée à la communauté gay et lesbienne, est regroupée dans un cahier séparé.

Le filon toujours vivace de la presse people La presse people continue d'afficher de belles ventes : entre 400 000 et 500 000 exemplaires par semaine pour les leaders du marché que sont Closer (Mondadori), Voici (Prisma) et Public (Lagardère). Un petit nouveau a fait son apparition en 2008 et a atteint les 260 000 exemplaires. Il s'agit de Oops !, quinzomadaire lancé par deux jeunes, spécialistes de la presse de fans. Il se définit comme "un people poil à gratter qui ne se prend pas au sérieux". "Dans ce secteur où la concurrence est à couteaux tirés et les marges très fines, il faut vendre au moins 200 000 exemplaires pour exister, explique Julien Derain, rédacteur en chef. Le défi aujourd'hui est de faire lire des jeunes qui sont nés avec une souris d'ordinateur dans la main, ont un budget limité, en grande partie consacré à payer leur facture de portable et une culture de la gratuité sur le Net."
Xavier Ternisien

LE MONDE :PLUS CHER

Le Monde augmente de 10 centimes et passe à 1,40 euro
NOUVELOBS.COM | 13.03.2009 | 11:45

La direction a expliqué cette hausse par l'augmentation du prix du papier et la baisse des recettes publicitaires.

Le quotidien Le Monde va augmenter son prix de vente de 10 centimes, passant à 1,40 euro, à partir de son édition de lundi (datée mardi), a indiqué la direction du journal, confirmant des informations parues dans La correspondance de la presse.
Le Monde sera vendu 1,40 euro pour ses éditions de semaine et reste à 2,50 euros pour son édition du vendredi (datée samedi). La direction a expliqué cette hausse par l'augmentation du prix du papier et la baisse des recettes publicitaires.

Augmentation générale des quotidiens

Le journal était passé à 1,30 euro en septembre 2006.
Les autres quotidiens généralistes nationaux ont eux aussi augmenté leur prix de vente au cours des derniers mois, le faisant passer à 1,30 euro pour la plupart. Le Parisien/Aujourd'hui en France est à 1,15 euro.
Les Echos est vendu 1,40 euro depuis début 2009.

CAROLIS:J'IRAI JUSQU'AU BOUT DE MON MANDAT

Propos recueillis par Paule Gonzales et Enguerand Renault pour le FIGARO
13/03/2009
Patrick de Carolis au Figaro : «S'il n'y avait pas eu l'arrêt de la publicité, je suis certain que TF1 et M6 afficheraient des baisses de recettes non pas importantes mais vertigineuses.»
Patrick de Carolis au Figaro : «S'il n'y avait pas eu l'arrêt de la publicité, je suis certain que TF1 et M6 afficheraient des baisses de recettes non pas importantes mais vertigineuses.» Crédits photo : AFP
INTERVIEW - Patrick de Carolis, le PDG de France Télévisions, détaille sa feuille de route.

LE FIGARO. - C'est la première fois que vous prenez la parole depuis le vote de la loi audiovisuelle. Quels enseignements en tirez-vous ?

Patrick de CAROLIS. - Depuis le début de mon mandat, je ne cesse d'appeler à une réforme permettant d'établir des passerelles entre les chaînes du groupe. La loi lève les obstacles juridiques qui nous empêchaient de transformer en profondeur cette entreprise. Le téléspectateur continuera à regarder les cinq chaînes du groupe mais, en interne, c'est toute l'organisation qui change. La réforme est aujourd'hui en marche. Elle va nous permettre de renforcer France Télévisions dans sa place de premier groupe audiovisuel français et européen, que ce soit en termes d'audience ou de diversité des programmes. Pour cela, nous avons trois objectifs clairs. Stabiliser notre modèle économique, alors que l'ensemble du secteur de l'audiovisuel vit un véritable bouleversement ; car nous faisons tous - acteurs publics comme privés - une télévision trop chère. Il faut donc réduire les coûts de notre organisation interne et les factures de nos fournisseurs. Il faut aussi accélérer la transformation de France Télévisions en média global et faire en sorte que désormais les programmes soient imaginés en prévision d'une diffusion sur tous les supports. Nous devons amplifier notre offre éditoriale et renforcer l'identité de chacune de nos chaînes. Patrice Duhamel et ses équipes travaillent déjà sur la rentrée de septembre. Je leur ai demandé de préparer un changement profond et visible. Dans le contexte actuel, il n'y a pas de risque à être audacieux.

Où en sont les négociations sur votre plan d'affaires 2009-2012 ?

L'État actionnaire et nous-mêmes avons chacun pris nos responsabilités. Les pouvoirs publics en définissant un cadre de réorganisation et France Télévisions en s'engageant résolument dans la réforme. Nous devrions arriver à un accord avec l'État actionnaire sur le plan d'affaires d'ici à fin mars. Damien Cuier y travaille activement et quotidiennement. Puis nous présenterons la réorganisation en entreprise unique à nos salariés et aux partenaires sociaux dans la première quinzaine d'avril. Nous avons une période légale de quinze mois pour définir un nouveau statut social. La période de négociation qui s'ouvre est cruciale pour France Télévisions. En accord avec l'État actionnaire, nous voulons éviter le traumatisme d'un plan social. Je le répète, il n'y aura pas de plan social. En revanche, nous mettrons en place un dispositif de départs anticipés à la retraite fondés sur le volontariat. Selon la photographie statistique de l'entreprise, 900 personnes pourraient entrer dans ce cadre, soit environ 10 % de nos effectifs permanents. Dans le plan d'affaires, il est envisagé que les économies de structures et de coûts de production permettent notamment de compenser le coût de la transformation interne. Compte tenu de nos efforts et de l'évolution des recettes publiques, nous sommes convenus avec l'État actionnaire que 2011 sera la date du retour à l'équilibre opérationnel.

Quel sera le sort de votre régie publicitaire ?

Notre régie est performante, inventive sur le plan commercial et nous constatons une grande fidélité de nos annonceurs. Aujourd'hui, nous avons des signes positifs et encourageants. À ce jour, nous sommes en ligne avec nos objectifs (260 millions d'euros en 2009) et les deux premiers mois de l'année sont positifs. À ceux qui disent que la suppression de la publicité nous protégerait de la crise, je réponds qu'actuellement il est tout aussi difficile d'aller chercher de l'argent à Bercy que sur le marché ! S'il n'y avait pas eu l'arrêt de la publicité, je suis certain que TF1 et M6 afficheraient des baisses de recettes non pas importantes mais vertigineuses. Quant à l'avenir de la régie, nous avons plusieurs hypothèses de travail. Notamment la possibilité de partenariats, voire de prise de participation dans France Télévisions Publicité, qui est une filiale à 100 % du groupe.

Quelle va être votre politique en matière de programmes ?

Compte tenu de la situation de nos concurrents du secteur privé, France Télévisions est désormais le partenaire prioritaire, incontournable, de la création, pour ne pas dire son principal soutien. En 2008, nous avons dépensé en faveur des œuvres audiovisuelles 369 millions d'euros alors que nos obligations portaient sur 364,5 millions. En 2009, ce sont 375 millions que nous devrons investir dans la création. Fin février, 158 millions d'euros ont déjà été engagés. En revanche, d'autres postes budgétaires en matière de programmes doivent baisser. C'est vrai pour le sport, dont les droits ont flambé au cours des dernières années. Il est aujourd'hui temps d'éteindre l'incendie. Le fait que l'appel d'offres pour la Coupe de la Ligue soit resté infructueux alors que nous étions les seuls candidats est révélateur. C'est aussi le cas pour les émissions de flux (jeux, divertissements). Nous comptons baisser une nouvelle fois les curseurs après avoir mis un premier coup de frein en 2005. Pour cela, nous nous appuierons sur des audits que nous avons diligentés. Il est impératif de revoir les contrats de production de flux pour la rentrée. Patrice Duhamel et les responsables des chaînes s'y emploient. Enfin, nous revoyons notre politique en matière d'achat de droits cinématographiques. C'est dans cette perspective que nous avons, par exemple, renoncé à regret à acheter Slumdog Millionaire, que nous estimions trop cher.

On vous reproche de mettre en place une centralisation excessive…

Il est impératif d'harmoniser les processus de sélection, de décision et de fabrication des contenus, car jusqu'à présent il était difficile d'avoir une politique commune entre nos différentes chaînes. Cela ne portera en rien atteinte à la diversité de nos programmes. C'est dans cet esprit que nous allons nommer, la semaine prochaine, des coordinateurs pour les unités de programmes. Leur nombre sera toujours plus raisonnable que celui de directeurs avant le passage à l'entreprise unique.

La réforme sera effective à l'échéance de votre mandat. Faites-vous le sale boulot pour un successeur ?

Ce n'est pas un sale boulot. C'est une mission nécessaire, ambitieuse et passionnante. Mon mandat se termine en août 2010. Cela me laisse le temps de mener à bien cette réforme. C'est le premier point. Le second, c'est qu'il faut avoir une vision qui dépasse mon mandat. Il me semble qu'un manager qui ne dessine l'avenir de son entreprise qu'à l'horizon de ses propres échéances n'est pas un bon manager. Cette réforme, je l'ai voulue, je ferai donc ma part et je la mènerai à son terme car le calendrier me le permet.

mardi 10 mars 2009

RADIO FRANCE:ALBANEL NE SE PRONONCE PAS SUR CLUZEL

Christine Albanel :C'est la fin d'un mandat

“C’est la fin d’un mandat, c’est un moment où va se poser la question d’un renouvellement ou pas”, a déclaré Christine Albanel dans l’émission Le grand journal de Canal + à propos de l’expiration en mai prochain du mandat de Jean Paul Cluzel à la tête de Radio France. Interrogée sur le bilan de ce dernier, qui est candidat à sa propre succession, la Ministre a répondu qu’elle ne pouvait pas “à ce stade donner des bons ou des mauvais points à Jean-Paul Cluzel ou à d’autres”.
“Il va y avoir une future nomination à Radio France, il va y avoir examen des candidatures”, a indiqué Christine Albanel, qui a refusé de commenter de récentes informations de presse sur de vives critiques qu’aurait émises récemment Nicolas Sarkozy contre Jean-Paul Cluzel. Selon Le Canard enchaîné, en effet, le chef de l’Etat, s’exprimant devant ses conseillers, aurait notamment reproché à l’actuel PDG de Radio France de “n’en faire qu’à sa tête, de se laisser manipuler par la gauche et les syndicats” ainsi que d’avoir posé torse nu, déguisé en catcheur, pour un calendrier au profit de l’association de lutte contre le sida Act Up.
Dans un communiqué, Jean-Paul Cluzel avait alors exprimé sa “stupéfaction” devant l’article du Canard, soulignant qu’il ne pouvait accorder “le moindre crédit à des affirmations prétendument rapportées qui porteraient si gravement atteinte à son intégrité, à son honneur et à ceux des personnels de Radio France”.

FRANCETELEVISIONS:POUR SON PDG,UNE CHANCE HISTORIQUE SE PRESENTE

Bonjour, bonjour à vous tous,

La loi sur l'audiovisuel qui a été au centre de nos préoccupations pendant plus d'un an, vient d'être publiée au Journal officiel. Une période d'incertitude se termine. Une période qui n'a pas toujours été facile à vivre, et cela je le sais, à tous les niveaux de l'entreprise. Désormais s'ouvre à nous une autre période, historique et passionnante, celle-là. En effet, l'entreprise commune France Télévisions est née. À présent, une seule entité juridique recouvre l'ensemble de nos activités d'édition de programmes. Une seule entité qui abrite toute la diversité de nos métiers et de nos savoir-faire, l'ensemble de nos collaborateurs, à Paris, en région et outre-mer.
Le cadre légal est fixé, il nous reste maintenant à reconstruire une maison dans laquelle nous pourrons vivre et travailler sereinement.

Avant toute chose, je tiens à vous rassurer. Je sais que rien n'est pire que la rumeur, et je ne veux pas que l'ouverture de cet immense chantier soit pour vous une source d'inquiétude.
Pour être clair et très concret, dans l'immédiat, pour chacun d'entre vous, rien ne va changer, sauf le nom de votre employeur sur le bulletin de salaire que vous recevez à la fin du mois : ce sera désormais France Télévisions. Vos droits, votre salaire et votre ancienneté sont totalement préservés, et il n'y aura ni nouveau contrat de travail, ni changement de statut. Quant à l'organisation et au mode de fonctionnement de l'entreprise, ils restent identiques pendant toute la période de transition, jusqu'à ce que les partenaires sociaux aient été consultés.
Votre responsable hiérarchique reste le même, et vous allez continuer à travailler dans le cadre de l'organisation et du mode de fonctionnement qui existent aujourd'hui.
En fait, la publication de la loi nous permet d'ouvrir officiellement deux chantiers majeurs.
Le premier, c'est celui de la réorganisation de l'entreprise.
Le second, c'est celui du nouveau statut social. Pour mener à bien ces deux chantiers essentiels, nous allons faire preuve de pragmatisme et de transparence.
L'entreprise commune, ce n'est ni une usine à gaz, ni une fin en soi, c'est un outil. Un outil dont le seul objectif est de rendre notre entreprise plus efficace, mieux organisée pour résister aux défis de la concurrence et des évolutions technologiques.
Vous le savez, des équipes de travail sont déjà en place. Le 8 avril prochain, le projet d'architecture générale décliné par secteurs d'activité sera présenté aux managers réunis en convention et le même jour, les résultats de cette réflexion pourront être présentés aux instances représentatives du personnel.

Pour réaliser ces transformations, essentielles à notre avenir, nous prendrons le temps du dialogue, de la pédagogie et de la négociation. Au cours de cette période, chacun d'entre vous sera tenu informé en toute transparence.
Prendre le temps du dialogue, c'est mon souhait, mais sans perdre de temps, car plus vite nous serons en ordre de bataille, mieux nous pourrons résister à la concurrence et garantir notre avenir. Nous avons devant nous 15 mois, pas plus, pour parvenir à un accord collectif sur nos nouveaux statuts sociaux.
Chaque fois qu'il le faudra, je m'adresserai à vous, je répondrai à vos questions, vos doutes ou aux craintes que pourrait susciter la réorganisation que nous allons vivre et dont nous serons les acteurs.
Je n'ai qu'un objectif, conduire cette réforme avec vous et pour vous, au service de notre public...
Pendant cette période passionnante, mais délicate, j'attends de vous comme des représentants du personnel ce sens des responsabilités et le sang-froid dont vous avez su faire preuve dans les mois qui viennent de s'écouler et qui a fait notre force. De mon côté, vous pouvez être sûrs de ma disponibilité et de ma détermination. J'ai déjà pris un certain nombre d'engagements, je les tiendrai. Pas de plan social. Pas de fusion des rédactions, pour ne citer que ces deux exemples.
La chance qui nous est offerte de bâtir la télévision publique de demain ne se présente qu'une fois tous les vingt ou trente ans. Saisissons-la et ne laissons à personne le soin de le faire pour nous.
Sachez que j'ai une totale confiance en vous, car je suis persuadé que vous serez capables de participer à cet énorme chantier tout en continuant à offrir aux téléspectateurs le meilleur de la télévision et le meilleur de vous-mêmes.
Merci.

Patrick de Carolis

mardi 3 mars 2009

LOI AUDIOVISUELLE:LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL VALIDE

Réforme audiovisuel : le Conseil constitutionnel valide l'essentiel

PARIS, 3 mars 2009 (AFP) - Le Conseil constitutionnel, qui avait été saisi
par les sénateurs socialistes de la loi sur la réforme de l'audiovisuel public,
a validé l'essentiel du texte, a-t-on appris mardi auprès du Conseil.
Les sénateurs socialistes avaient demandé au Conseil de censurer les
articles sur la nomination des présidents de chaînes et la suppression de la
publicité, jugeant qu'ils allaient restreindre l'indépendance de France
Télévisions.
Le Conseil a donné son aval à la nomination des présidents de France
Télévision et de Radio France par le président de la République, après avis
conforme du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et de commissions du
Parlement, qui peuvent exercer un droit de veto à la majorité des trois
cinquièmes.
Pour la révocation des présidents, un point a été censuré : la loi prévoyait
que l'avis du Parlement se situait sur le même plan que pour la nomination,
c'est-à-dire qu'il pouvait exercer un droit de veto à la majorité des trois
cinquièmes. Cette possibilité a été annulée car non prévue par la Constitution,
et l'avis du Parlement devient simplement consultatif. Le reste de la procédure
est validé.
Enfin, l'article prévoyant la suppression de la publicité et la création
d'une taxe nouvelle pour compenser la perte de recettes a été validé à une
réserve près, qui précise les modalités de la compensation financière prévue par
l'Etat.
"Il incombera à chaque loi de finances de fixer le montant de la
compensation financière", précise le Conseil constitutionnel, alors que la loi
ne faisait que prévoir cette compensation financière, sans précision.
paj/so/dv

lundi 2 mars 2009

USA:LA PRESSE TANGUE AUSSI,LE NYTIMES RESISTE

Le "New York Times" : debout dans la tourmente
LE MONDE | 02.03.09 | 15h22
Chapeau bas ! Oui, "Chapeau bas !", ont dû murmurer des milliers de lecteurs et fins observateurs du New York Times, en découvrant, le 16 février, le long article que Marc Lacey, correspondant du journal à Mexico, consacrait à l'investisseur venu en décembre 2008 à la rescousse de leur quotidien. Assorti de deux grandes photos, dont une très peu flatteuse, et démarrant à la "une" du cahier "Business", le portrait de Carlos Slim, "un milliardaire du Mexique qui inspire à la fois louange et inquiétude", représentait au fond la quintessence du journalisme estampillé New York Times.
Enquête fouillée, anecdotes cinglantes, distance, style, humour... Marc Lacey précisait que Carlos Slim avait refusé de lui accorder une interview et n'omettait rien de son écrasante influence dans l'univers des médias, son aversion pour les enquêtes sur son compte, son armée d'avocats chargée de déjouer les lois antitrust, son manque de charisme, ni bien sûr son récent investissement dans... le New York Times. 250 millions de dollars (192 millions d'euros) qui confèrent au magnat, outre le prestige d'un lien avec une institution mondialement réputée, des bons de souscription lui permettant, s'il le souhaite, de porter à 17 % la part de 6,9 % qu'il possède déjà dans le capital de la société et qui, toujours selon le quotidien, lui a déjà fait perdre "des dizaines de millions".
Un article équilibré mais critique, donc, qui n'a pu que déplaire à l'intéressé. "Un portrait dans la plus pure tradition du New York Times et parfaitement nécessaire", affirme Alex Jones, ancien journaliste au quotidien new-yorkais et auteur, en 1999, d'un livre de référence sur le sujet - The Trust : The Private and Powerful Family Behind The New York Times. Le message sous-jacent, selon lui, était clair : "Le statut d'investisseur de M. Slim n'implique aucun traitement de faveur. L'intérêt économique du journal ne doit en aucune façon affecter la totale indépendance de sa rédaction." Mais qui, sérieusement, en doutait ?
Dans la grande tourmente qui secoue toute la presse américaine, le New York Times, créé en 1851, reste plus que jamais un étendard, voire une boussole pour journalistes désorientés. Sa constance rassure les amoureux des journaux, consternés d'apprendre chaque jour fermetures, mises en vente ou en liquidation de publications locales, à Baltimore, Denver, Seattle, Chicago, Minneapolis ou Hartford - l'un des derniers quotidiens menacés d'extinction étant le San Francisco Chronicle, qui a perdu 50 millions de dollars en 2008. Le maintien des effectifs de sa rédaction (environ 1 300 personnes) détonne dans un secteur qui a perdu plus de 20 000 emplois en 2008, des milliers d'autres devant disparaître dans les prochains mois.
Blogs et séminaires tiennent des comptabilités affolantes, évoquent des rédactions saignées à blanc et contraintes de déserter de nombreux fronts de l'information, de renoncer aux correspondants à l'étranger, de fermer leur bureau de Washington, l'exemple le plus criant étant le Los Angeles Times, vidé de la moitié de ses journalistes.
Paniqués, ils envahissent le Web de témoignages et de questions sur l'avenir de leur métier et, au-delà, de la démocratie : si plusieurs grandes villes américaines n'ont plus un seul journal local, qui couvrira les informations liées à la police, la justice, les écoles, les fraudes et le système municipal ? Si les grandes rédactions sont fragilisées, qui couvrira l'Irak, l'Afghanistan, les désastres de la crise dans le monde et les débats de Washington ?
"Qui ? Le New York Times !, sourit Bill Grueskin, ancien rédacteur en chef du Wall Street Journal et aujourd'hui l'un des directeurs de l'école de journalisme de l'université Columbia. Malgré les circonstances, il refuse le moindre sacrifice à sa quête d'excellence et d'intégrité." Les aménagements de sa couverture ? "Infimes, comme son plan d'incitation aux départs de l'an passé. A l'heure de la débâcle, il persiste à miser sur son énorme rédaction, ses correspondants, son expertise. Il continue de vouloir couvrir la planète, raconter la société, la culture, les livres. C'est une résistance admirable !"
"Fascinant !, reconnaît Barney Calame, l'ancien médiateur du quotidien. Cette volonté, malgré ses dettes et la récession, de ne pas amputer le budget annuel de plus de 200 millions de dollars consacré à l'information est unique. Ils ne céderont jamais sur la qualité du journalisme. Ils continuent même de recruter, dès qu'une plume talentueuse s'avère disponible !" Le journaliste David Carr confirme, conscient que cette confiance dans la valeur de ses employés lance un défi à la rédaction, l'incitant à se dépasser, innover, enrichir le site Web - "Travailler au Times relève plus de la religion que d'un emploi !" Une énigme ? Non. La "résistance" ne surprend guère ceux qui savent l'attachement historique des propriétaires - la famille Sulzberger - à l'excellence et au rayonnement international de leur journal. "Il serait naïf de croire que la chute de leurs revenus leur est indifférente, souligne Alex Jones. Mais leur engagement dans l'aventure journalistique est total, de même que la solidarité de toute la famille à l'égard d'Arthur, aujourd'hui en charge du journal. Contrairement à d'autres familles (les Bancroft ont vendu le Wall Street Journal à Ruppert Murdoch en 2007), ils ne flancheront pas."
A preuve, le 19 février, le conseil d'administration du groupe a suspendu le paiement de dividendes à ses actionnaires afin d'économiser 34,5 millions de dollars. Une mesure inédite, qui complète d'autres sacrifices récents. En 2008, les revenus publicitaires ont fondu de 14,2 %, et le total des dettes de la compagnie a atteint 1,1 milliard de dollars. Une partie du magnifique immeuble construit à Manhattan par Renzo Piano (600 millions de dollars) et dans lequel vient d'emménager le journal va être revendue en crédit-bail, et la participation de 17,8 % du groupe dans une société actionnaire des Boston Red Stock, l'une des principales équipes de base-ball, devrait être cédée.
Annick Cojean