vendredi 8 mai 2009

RADIO FRANCE: PAS DE CE UNIQUE.LA DDTE DONNE RAISON A LA CGC

Malgré une campagne de désinformation et des attaques sans précédents contre la CGC Radio France, il convenait d'attendre sereinement la décision de la Direction Départementale du Travail et de l’Emploi (DDTE) pour réagir...

Eh bien voilà ! La DDTE a rejoint la CGC Radio France dans son analyse, en maintenant les CE régionaux comme demandé, tant par écrit que de vive voix… et comme cela a toujours été clamé par le syndicat.

Alors que reste-t-il des attaques de la Direction de Radio France et de certains syndicats, qui se sont lamentablement engouffrés dans ses arguments, complices de la manipulation orchestrée par la DRH, en tombant naïvement dans ce piège grossier ?

RIEN ! Si ce n’est une frayeur inutile disséminée dans les régions, auprès des secrétaires des CE régionaux et des élu(e)s, si inquiet(e)s pour leurs mandats et leurs protections… qui accusaient d’avance la CGC Radio France d'hypothétiques maux, persuadés que les effets seraient de mettre au chômage les unes… et supprimer les mandats électifs des autres. Tout par pure diabolisation.....

RIEN donc !? A part une haine savamment entretenue !

Que n’avons-nous lu et entendu…menaces, des insultes, des anathèmes… florilège :

SUD : « CE unique, la honte » « la belle unanimité syndicale n’aura pas duré, la CFTC ( ? ) et la CGC ont décidé de laisser la direction casser l’organisation des instances représentatives du personnel ! … »

CFDT : « Comment ne pas penser aux secrétaires administratives des C.E qui ont peur pour leur emploi ? » « Comment pourrons-nous être aussi efficaces en passant de 140 élu-e-s à 40 élu-e-s ?... »

CGT : « Mais nous savons que, faute d’accord unanime, la DDTE statuera pour un seul CE pour tout Radio France… »

SNJ : « Une autre organisation syndicale (c’est nous !) paraît décidée à provoquer une confrontation devant la Direction départementale du Travail (avec le risque d’un CE unique de 18 élus pour les 4600 salariés de Radio France)… »

Quant aux courriels insultants reçus par le syndicat et autres motions apocalyptiques des CE en régions, ils sont soit du même tonneau soit beaucoup plus violents !

Toutes ces réactions alarmistes ayant été attisées par les écrits et les paroles de la Direction de Radio France qui jura la main sur le cœur qu’elle ne souhaitait pas le CE unique… mais s’empressait d’envoyer un courrier « TGV » à la DDTE, expliquant très précisément que toutes les décisions (dont les embauches) sont prises au siège de Paris, comprenez : « Nous vous signalons clairement que Radio France, c’est un seul établissement ! »

Il est donc utile de rappeler tout de même que, si le protocole d’accord préélectoral n'a pas unanimement été signé, c’est parce que la composition des collèges (Cadres, notamment) ne correspond pas à notre statut d’organisation catégorielle ! Et rien d’autre !!

Par voie de tract, la CGC Radio France a souhaité remercier ses collègues de la CFTC et de FO qui ne se sont pas abaissés à rentrer dans le jeu manipulateur de la DRH et appelé les salariés lors des prochaines élections, à montrer qu'ils ne sont pas laissés impressionner par les gesticulations de la Direction !

Une crainte cependant se fait jour, que l’intersyndicale qui s’est naturellement mise en place autour de la sauvegarde des Conventions Collectives, ne vole en éclats à l’approche des élections du personnel.

La CGC Radio France gardant pleinement son sang froid ne fera rien pour déclencher les hostilités ( pourtant, il y aurait de quoi !!) sachant que le SNPCA-CGC national dépose 2 assignations en Justice par voie de référé:
l'une justement pour faire annuler la dissolution infondée de l'AESPA,
l'autre visant à faire que France Télévisions suivant les dispositions de la loi du 5 mars 2009 respecte les obligations des chaînes ( à savoir France 2, France 3 et RFO) en appliquant de facto les Conventions Collectives.

LA DEONTOLOGIE DES JOURNALISTES:LE SPC-CGC EN A TOUJOURS FAIT SA PRIORITE

Un conseil des "sages" chargé de rédiger un code de déontologie pour les journalistes devrait être mis en place au cours des prochains jours. L'Elysée y tient et met la pression sur les éditeurs de presse afin qu'ils fassent aboutir ce dossier. "C'est une affaire qui progresse assez vite depuis quelques jours", confirme François Devevey, directeur général de la Fédération nationale de la presse française (FNPF), qui regroupe les syndicats d'éditeurs.
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La rédaction d'un code de déontologie était l'une des conclusions des Etats généraux de la presse écrite, reprise par Nicolas Sarkozy dans son discours du 23 janvier.

L'Etat estime avoir fait son travail en faisant adopter dans la loi Hadopi un statut d'éditeur de presse en ligne. Il s'apprête également à verser 80 millions d'euros au titre de l'aide au portage et à aider les marchands de journaux par des baisses de charges pour un montant de 60 millions.

Il souhaite maintenant que les éditeurs avancent dans deux domaines : la réforme de la distribution sans toucher à la loi Bichet et la rédaction d'un code de déontologie, comportant "des droits et des devoirs", qui serait annexé à la convention collective des journalistes. Pour cela, l'Elysée laisse entendre que les aides promises à la presse pourraient être conditionnées à l'avancement de ces deux dossiers.

Bruno Frappat, le président du directoire de Bayard Presse, dont le mandat se termine fin juin, devrait faire partie de cette commission qu'il souhaite très resserrée. Des représentants d'associations de journalistes font valoir que ce comité devrait compter au moins une organisation patronale et un syndicat de journalistes, des représentants de la presse écrite et audiovisuelle, ainsi qu'un juriste. Ce qui ferait en tout "six ou sept 'sages'". Le code de déontologie devrait ensuite être approuvé de manière paritaire, par les représentants des éditeurs et les syndicats de journalistes.
Xavier Ternisien

RFI: GREVE ILLIMITEE CONTRE LE PLAN SOCIAL PREVU

Appel à la grève à RFI
AFP
07/05/2009
Quatre syndicats de Radio France Internationale (RFI) appellent les salariés de la station publique à une grève "pour une durée indéterminée" à partir du mardi 12 mai pour demander le retrait du plan social prévoyant 206 suppressions d'emplois.

Les syndicats FO, SNJ, SNJ-CGT, SNRT-CGT appellent à la grève "à partir du 12 mai, 0H00", précisent-ils dans un communiqué publié aujourd'hui. Ils demandent à la direction de retirer le plan social annoncé en janvier, qui prévoit 206 suppressions d'emplois sur un millier et a déjà fait l'objet d'un recours en justice par le comité d'entreprise.

mardi 5 mai 2009

RDC:RFI COUPE

Nord-est de la RDC: RFI coupé
AFP
05/05/2009
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé avoir interrompu la diffusion de Radio France Internationale (RFI) dans le nord-est du pays pour "des raisons de sécurité nationale". "Le signal de RFI est coupé à Bunia (chef-lieu du district d'Ituri, dans la Province orientale) depuis trois jours", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, Lambert Mende.

"Nous reprochons essentiellement à RFI des tentatives de provoquer des mutineries au sein des forces armées (FARDC) dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu (est) et dans la Province orientale, et de créer des conflits inter-ethniques là où nous sommes laborieusement en train de pacifier le pays", a-t-il ajouté.