mercredi 29 avril 2009

GILLES LECLERC ET JEAN LUC HEES :PDG

Gilles LECLERC est le candidat que les sénateurs ont retenu pour devenir le PDG de Public Sénat.Il prendra ses fonctions ,en remplacement de Jean-Pierre Elkabbach qui ne se représentait pas ,le 1er Juin prochain.

Jean-Luc HEES : Après le Sénat hier,la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée Nationale vient de donner son feu vert.Sa prise de fonction est prévue pour le 12 Mai à la tête de Radio France,en remplacement de Jean-Paul CLUZEL.

samedi 18 avril 2009

LE JOURNAL DE L'ILE DE LA REUNION EN PASSE DE CHANGER DE MAINS

Libération Médias 14/04/2009 à 06h52

Hersant se sépare d’un trophée d’outremer

«Le Journal de l’île de La Réunion» va être racheté par le milliardaire musulman Abdoul Cadjee.



LA REUNION, de notre correspondant LAURENT DECLOITRE



Un autodidacte qui collectionne les Porsche, affrète le Concorde pour faire jouer le PSG à La Réunion, invite Zidane pour inaugurer un de ses hôtels, construit le plus grand - et le plus coloré - centre d’affaires du département… est sur le point d’acheter le Journal de l’île de La Réunion (JIR) au groupe Hersant. Abdoul Cadjee, 61 ans, rêvait de s’offrir le titre. «Je suis réunionnais, j’aime ce journal et j’aime les défis», lâche ce musulman habitué des cocktails mondains.
Même si «rien n’est encore signé», le promoteur immobilier a présenté son projet au comité d’entreprise du journal et obtenu le feu vert de la rédaction. «Il a promis de respecter notre indépendance, de ne pas faire de plan social et de conserver la même ligne éditoriale», se rassure l’un des 60 journalistes que compte le quotidien.

Pourquoi Philippe Hersant, le président du Groupe Hersant médias, se sépare-t-il de l’un de ses 27 titres de presse quotidienne régionale ? Créé en 1951, le JIR a longtemps dominé, à droite, le paysage médiatique de La Réunion. Mais en 1976, le lancement du Quotidien, un journal indépendant, met fin à la rente de situation. «La Réunion est le seul département d’outre-mer où nous n’avons pas le leadership», reconnaît Thierry Massé, le directeur délégué du Journal de l’île.

Depuis, avec un tirage de 30 000 exemplaires et une estimation de 20 000 ventes quotidiennes (le journal ne communique pas ses chiffres), le JIR, vendu 1 euro, n’est plus une si bonne affaire. «Les recettes publicitaires et des ventes sont en baisse par rapport à l’an dernier», assume la direction.
Par ailleurs, le journal et son site gratuit Clicanoo doivent faire face à l’explosion des sites d’information sur l’île : rien à craindre de Lequotidien, payant, ni, pour l’instant, des sites participatifs, tel Noutreunion ou Exprimanoo ; mais Zinfos974, qui s’est lancé avec une véritable rédaction multimédias et Linfo, émanation de la chaîne de télé privée Antenne Réunion, grignotent des parts de marché publicitaire.

Or, le groupe Hersant a «besoin de liquidités», souligne Thierry Massé, après le rachat - 160 millions d’euros - à Lagardère, en 2007, de la Provence, Nice-Matin, Var-Matin, Corse-Matin et Marseille Plus. La vente du JIR pourrait rapporter à Hersant 22 millions d’euros, chiffre qu’Abdoul Cadjee ne dément ni ne confirme.

L’accord, qui devrait être confirmé dans les prochains jours, intervient dans un contexte brouillé. Jacques Tillier, l’ex-PDG du JIR, avait marqué de son empreinte le journal. Cet ancien journaliste de l’hebdomadaire d’extrême droite Minute signait chaque samedi des éditos aux accents populistes redoutés par tous les décideurs de l’île, accumulant les procès en diffamation. Parti prendre la tête de l’Union de Reims, autre titre du groupe Hersant, il avait cédé sa place à son concurrent de toujours : l’ancien rédacteur en chef du Quotidien, tiré de sa retraite pour l’occasion ! La mayonnaise n’a pas pris, ce dernier a démissionné après une petite année. «C’est le bordel, vivement que je revienne !» a posté Tillier sur un site local d’information…

lundi 13 avril 2009

LCP-AN : 4 CANDIDATS EN LICE

L'Assemblée Nationale a retenu ,pour diriger la chaine LCP-AN,les candidatures de:
Richard Michel (candidat à sa succession)
Dominique Martinaud
Gérard Leclerc
Ulysse Gosset

Les auditions débuteront le 4 Mai prochain.Elles dureront chacune 40 minutes.

jeudi 9 avril 2009

LA DIVERSITE DANS LES ECOLES DE JOURNALISME:UN SUJET CHER AU SPC-CGC TRAITE PAR LE CSA

UNE FOIS N'EST PAS COUTUME : NOUS REPRODUISONS ICI UN COMMUNIQUE DE PRESSE DU CSA IN EXTENSO CAR IL TRAITE D'UN SUJET PARTICULIÈREMENT CHER AU SPC-CGC


Communiqués de presse
Promotion de la diversité : réunion des responsables des écoles de journalisme

Date de publication sur le site : 26 mars 2009
Communiqué du 26 mars 2009

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et l’Observatoire de la diversité dans les médias audiovisuels ont reçu, le vendredi 20 mars 2009, les responsables des 12 écoles de journalisme (1) reconnues par la Commission nationale paritaire de l’emploi des journalistes (CNPEJ) ainsi que l’école de journalisme de Sciences Po Paris.

Présidée par Michel Boyon, la rencontre avait pour but de connaître les dispositifs mis en place par ces établissements pour promouvoir la diversité.

Il ressort de cette réunion de travail, dirigée par Rachid Arhab et Alain Méar, que ces établissements ont largement pris conscience de la problématique majeure de la diversité et l’enjeu est le même pour tous : faire que la société se voit à la télévision telle qu’elle est.

Les actions positives menées sont nombreuses et constructives. Elles concernent :

1) l’accès aux écoles de journalisme

Plusieurs établissements ont créé des classes préparatoires aux concours d’entrée des écoles de journalisme. Ce dispositif d’égalité des chances permet à des étudiants boursiers ou originaires de zones d’éducation prioritaire de se préparer aux concours sélectifs des écoles de journalisme avec l’aide de professionnels. Les jeunes bénéficiaires peuvent alors concourir à armes égales avec les nombreux autres candidats.

Quelques écoles ont adapté leur concours d’entrée avec l’approbation du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche afin d’effectuer un recrutement le plus large possible (suppression de l’épreuve optionnelle de seconde langue, moindre importance de l’épreuve dite de « culture générale », développement d’épreuves faisant appel à la créativité et à la motivation des candidats…). D’autres ont ouvert une voie de recrutement sélective destinée aux élèves méritants de l’enseignement secondaire en zone d’éducation prioritaire.

2) la scolarité

Afin de permettre à tous les élèves de mener à bien leur scolarité, des mesures d’ordre financier sont prises par les écoles de journalisme. Les frais de scolarité sont réduits voire supprimés pour les jeunes gens boursiers ou issus de quartiers classés en zone d’éducation prioritaire. Des aides complémentaires aux bourses du CROUS peuvent également être attribuées sur critère social afin d’éviter le plus possible de faire peser sur les familles modestes des charges qu’elles ne pourraient supporter.

Par ailleurs, des mesures d’accompagnement pendant la formation sont proposées et des partenariats sont développés avec de grands médias qui signent chaque année quelques contrats de qualification en alternance avec des élèves issus de la diversité. Ces premières prises de contacts avec le monde de l’entreprise sont souvent gages d’une plus rapide intégration professionnelle à l’issue de la scolarité.

3) les débouchés

Les responsables des écoles de journalisme ont insisté sur les difficultés que leurs élèves issus de la diversité éprouvent à entrer dans la vie active. Ainsi, certains établissements accompagnent leurs jeunes diplômés dans leur recherche d’emplois et développent des sessions de formation aux entretiens d’embauche et à la prise de confiance en eux.

Le Conseil conviera, dans les prochaines semaines, des étudiants et anciens étudiants d’écoles de journalisme afin qu’ils portent à sa connaissance leurs expériences concrètes personnelles.


(1) Etaient présents à la réunion du vendredi 20 mars 2009 :
D. DELOIT (ESJ-Lille) - F. THOMELIN (EJT-Toulouse) - A. CHAUVEAU (Sciences Po-Paris) - R. RIEFFEL (IFP-Paris) - B. CABEDOCHE (ICM-Grenoble) - J. CHARRON (IJBA-Bordeaux) - C. DELOIRE (CFJ-Paris) - A. CHANEL (CUEJ-Strasbourg) - V. RICHARD (CELSA-Paris IV) - L. FLEURY (EJCM-Marseille) - P. GUENÉE & T. GUILBERT (IPJ-Paris) - D. RUELLAN (IUT-Lannion) - D. PODER (IUT-Tours).

FRANCETELEVISIONS:DE NOUVEAUX ADMINISTRATEURS

De nouveaux administrateurs pour France Télévisions
Paule Gonzalès
09/04/2009 | Mise à jour : 08:50 |
Le numérique et la diversité à l'honneur.

C'est un conseil d'administration renouvelé qui devrait aujourd'hui siéger à France Télévisions. La loi audiovisuelle a porté de 4 à 5 le nombre de personnalités indépendantes. Ces dernières sont nommées par le Conseil supérieur de l'audiovisuel. Il vient de désigner Patricia Langrand et Jacques Martial. La première est l'ancienne directrice de la division contenus de France Télécom et l'artisan de la politique de développement de l'opérateur de télécommunications en matière de cinéma et d'audiovisuel. Elle est justement à l'origine de l'accord conclu entre France Télévisions et Orange pour un service de « catch-up TV » en semi-exclusivité.

Sa nomination intervient à l'heure où la loi comme le cahier des charges de France Télévisions insiste sur le développement des nouveaux services et du numérique.

Par ailleurs, le CSA a choisi de remplacer l'écrivain Jean-Claude Ruffin devenu ambassadeur, par Jacques Martial, président de la Grande Halle de la Villette. Il apportera une vision culturelle à l'heure où France Télévisions doit développer cette thématique dans ses programmes. Par ailleurs, grâce à ces nominations, le CSA satisfait sa promesse de promouvoir à chaque fois qu'il le peut la diversité. Dans les représentants de l'État, Éric Pillotton, nommé préfet de Mayenne, est remplacé par Richard Samuel, délégué général à l'Outre-Mer.

Réorganisation du groupe

Enfin côté parlementaires, si Christian Kert, demeure au Conseil d'administration de France Télévisions au titre de l'Assemblée nationale, il sera désormais accompagné, par le sénateur Michel Thiollière qui fut le rapporteur au Sénat de la loi création et Internet dont le vote solennel devrait intervenir aujourd'hui même.

Jeudi pour le premier conseil d'administration, Patrick de Carolis exposera son projet de réforme entériné hier. Il réorganise le ­groupe en six grands domaines d'activités. Le président de France Télévisions devra préciser le calendrier de mise en œuvre. Les salariés l'attendent.

mercredi 8 avril 2009

JACQUELINE BAUDRIER:UNE FEMME D'EXCEPTION QUE LE SPC-CGC SALUE

Le SPC-CGC tient à saluer la mémoire de Jacqueline Baudrier dont les obsèques ont eu lieu ce matin.Elle fut une femme d'exception ,une femme d'honneur. Femme pionnière,elle a su porter haut les valeurs de notre profession.
Nous lui rendons ici un hommage appuyé.

mardi 7 avril 2009

CONVENTIONS COLLECTIVES :DUREE DE VIE : A LA JUSTICE DE TRANCHER

Si la loi sur l'audiovisuel public qui a pris effet début mars (la direction de Francetélévisions dit le 5 mars, la CGC comme la CFDT considère le 8 comme la date la plus probable) et entraîné la création de France Télévisions, entreprise unique, le législateur n’a pas voulu pour autant et contrairement aux voeux de quelques uns, la mise à terre toutes les dispositions sociales.

1°) La direction de FTV prétend que "du fait de la fusion en entreprise commune (référence fallacieuse à article L.2261-14 du Code du travail) les accords et conventions collectives en vigueur au sein des sociétés absorbées ont été remis en cause "…FAUX.

Les Directeurs de FTV omettent de mentionner l’article dans son intégralité : "Lorsque l'application d'une convention ou d'un accord est mise en cause dans une entreprise déterminée en raison notamment d'une fusion, d'une cession, d'une scission ou d'un changement d'activité, cette convention ou cet accord continue de produire effet jusqu'à l'entrée en vigueur de la convention ou de l'accord qui lui est substitué ou, à défaut, pendant une durée d'un an à compter de l'expiration du délai de préavis prévu à l'article L.2261-9 sauf clause prévoyant une durée supérieure. (*)

(*) - La durée de survie de l’Avenant Audiovisuel à la Convention Nationale de Travail des Journalistes article 2-2 est de 18 mois + 4 ( à noter qu’après disparition complète de l’Avenant Audiovisuel, les Journalistes, eux, conservent leur Convention Nationale étendue).

Que dit le texte ? Article 2-2. :"Chaque partie signataire pourra toujours se dégager chaque année reconduite, par une notification faite quatre mois avant l'expiration de la période en cours. La partie qui dénonce cet accord doit accompagner la lettre de dénonciation d'un projet de nouvelle rédaction afin que les pourparlers commencent au plus tard trente jours après la date de réception de la lettre de dénonciation.
L'accord dénoncé continue à produire ses effets, jusqu'à l'entrée en vigueur des dispositions nouvelles ou, à défaut, pendant une durée de dix‑huit mois."


- La durée de survie de la Convention Collective de la Communication et de la Production Audiovisuelle article 2-3 est de 36 mois [3 ans] + 3

Que dit le texte ? Article 2-3. :"La Convention ne peut être dénoncée que pour l'intégralité de ses articles, annexes et avenants et que par la totalité des parties représentant, soit les employeurs, soit les salariés. La dénonciation doit être notifiée aux parties par lettre recommandée avec accusé de réception adressée au cours du sixième mois avant la date d'expiration de la Convention et accompagnée d'un nouveau projet de convention. La négociation de ce projet doit s'ouvrir dans un délai d'un mois suivant la notification de la dénonciation.
A défaut d'accord sur un nouveau texte à la date d'expiration de la Convention, celle-ci continue à produire ses effets pendant une période de trois ans au-delà de sa période de validité."

2°) La direction de Francetélévisions prétend que "du fait de la fusion en entreprise commune, les contrats de travail des salariés des sociétés France 2, France 3, France 4, France 5, et RFO ont été de plein droit transférés à la société France Télévisions en vertu de l’article L.1224-1 du Code du travail [c’est ce que nous allons voir et bien sûr contester devant les juges!!!] et que par ailleurs, les accords et conventions collectifs en vigueur au sein des sociétés absorbées ou leurs établissement ont été mis en cause du fait de cette opération de fusion, en application de l’article 86 de la loi du 5 mars 2009 et de l’article L.2261-14 du Code du travail ".

Que dit l’Article 86 de la loi ?: "L’ensemble des biens, droits et obligations des sociétés France 2, France 3, France 5 et Réseau France outre-mer sont transférés à la société France Télévisions dans le cadre d’une fusion-absorption réalisée du seul fait de la loi, prenant effet à la date du 1er janvier 2009.

La CGC Médias a saisi son avocat pour faire se prononcer la Justice, entre autres, sur ces deux points. Elle a aussi porté plainte en entrave pour l'annonce à 600 cadres et à la Presse d'une réorganisation avant la loi promulguée mais surtout avant d'en avoir informé préalablement les instances de représentation internes.

PATRICE PAPET SE TROMPE !

Radio France: questions autour de la convention collective....
le 7 avril 2009 16h04 | par
Renaud Revel


Pourquoi les salariés de Radio France se sont-ils mis en grève aujourd’hui ? Et qu’y a t-il derrière la renégociation de la convention collective, objet de toutes les inquiétudes et raison du conflit? J’ai posé la question au directeur général adjoint chargé du Dialogue social et des Ressources humaines de la «Maison ronde », Patrice Papet.

A quand remonte cette convention collective, d’abord ?

A la préhistoire. Pour être précis, en 1984. Inutile de dire que ce texte, vu son age, est dépassé et obsolète. A cette époque, le multimédia n’existait pas et bien des métiers nés des nouvelles technologies, avec. Il était donc logique et urgent de toiletter cette Convention, afin qu’elle s’adapte aux nouveaux enjeux de cette entreprise. C’est le premier point. L’autre raison tient à l’évolution de la loi: le nouveau statut juridique de France Télévisions modifie le contexte, ainsi que le périmètre de l’audiovisuel public. Tout cela nous oblige à prendre l’initiative et à réformer une convention collective qui en avait vraiment besoin.

C’est à dire. ..

Jeudi, sera dissout le Syndicat des employeurs de l’audiovisuel public en raison du fait que, transformé en société holding, France Télévisions n‘en fera plus partie. Cela veut dire que plus des deux tiers des salariés de l’audiovisuel public vont sortir de cette fameuse convention collective. Si bien que « France Télés » a d’ores et déjà commencé à renégocier la sienne. Et que nous ouvrirons à notre tour le même chantier, une fois que les Conseils d’administration de Radio France, de RFI et de l’INA se seront prononcés sur la question. Cela devrait être acté le 15 mai prochain.

Qu’est-ce qui risque de changer pour les salariés de ces sociétés ?

Rien de fondamental, puisqu’il va sans dire que nous ne toucherons pas aux acquis sociaux et salariaux. Nous n’avons même pas à nous pencher sur des questions d’harmonisation de grille salariale, puisque Radio France a déjà un statut d’entreprise unique. En revanche, les discussions porteront sur la définition des nouveaux métiers et de l’intégration des activités liées au multimédia. Il s’agit tout simplement d’ancrer Radio France dans son époque et de d’ajuster une convention devenue, encore une fois, totalement inadaptée : hors sujet

vendredi 3 avril 2009

ET PENDANT CE TEMPS ,L'ASSEMBLEE NATIONALE TRAITAIT DE NOS DROITS D'AUTEUR§

La réforme du droit d'auteur des journalistes a été adoptée
NOUVELOBS.COM | 03.04.2009 | 11:37

Sans avoir besoin de demander l'accord du journaliste, l'éditeur pourra désormais utiliser sa contribution sur tous les supports de la publication pour laquelle il travaille, papier et numérique.

La réforme des droits d'auteurs des journalistes a été adoptée, jeudi 3 avril au soir, dans le cadre de l'examen du texte "protection des droits sur internet". L'Assemblée a en effet adopté un amendement du gouvernement qui transcrit les recommandations des Etats généraux de la presse.
Les députés Patrick Bloche (PS) et Martine Billard (Verts) ont protesté contre des sous-amendements de Christian Kert (UMP). L'un d'entre eux prévoit notamment que "le journaliste peut être amené à travailler sur différents supports du titre de presse", papier et numérique.

Recommandations des Etats Généraux

Selon la ministre de la Culture, Christine Albanel, son "dispositif est issu de la très large concertation interprofessionnelle conduite notamment dans le cadre des Etats Généraux de la presse écrite" entre octobre et janvier dernier.
Cette réforme repose sur deux automatismes. Sans que l'éditeur ait besoin de demander l'accord du journaliste, il pourrait utiliser sa contribution sur tous les supports de la publication pour laquelle il travaille.
Passé une période liée à la périodicité du média, le journaliste percevrait une rémunération complémentaire. L'ensemble du dispositif serait négocié par voie d'accord collectif.
L'opposition a notamment protesté contre un sous-amendement de Christian Kert (UMP), finalement adopté, qui indique que "la collaboration entre une entreprise de presse et un journaliste professionnel porte sur l'ensemble des supports du titre de presse (...) sauf stipulation contraire dans le contrat de travail ou dans toute autre convention de collaboration ponctuelle".

"Trahison des journalistes"

"Pour les contrats de travail en cours d'exécution, un avenant devra être conclu pour prévoir que la collaboration du journaliste est désormais multi-support", ajoute Chritian Kert dans son exposé des motifs.
"Le refus par le journaliste de conclure un tel avenant ne saurait être considéré comme une cause réelle et sérieuse de licenciement", précise-t-il.
Pour cet amendement, la ministre s'en est remise à la sagesse de l'Assemblée, c'est-à-dire qu'elle n'a émis aucun avis ni favorable, ni défavorable.
"Vous trahissez les journalistes Mme la ministre", a alors lancé la députée Verte de Paris Martine Billard. "Quelle est la position des syndicats de journalistes?", s'est-elle interrogée.
Le député PS Patrick Bloche souhaitait également ne s'en tenir qu'aux recommandations des Etats-généraux sur la réforme des droits d'auteurs.

jeudi 2 avril 2009

JEAN-PAUL CLUZEL ANNONCE LE NOM DE SON REMPLACANT

C'est Jean-Paul CLUZEL qui a annoncé le nom de son remplaçant à la tête de Radio France.D'après ses déclarations,l'Élysée aurait choisi celui que l'on donnait gagnant,à savoir Jean-Luc HEES.
L'Élysée n'a pas encore confirmé.

LES ADIEUX DE CLUZEL

Mesdames, Messieurs,

Le président de la République a bien voulu m'informer qu'il s'apprêtait à proposer à l'accord du CSA et à l'avis des commissions compétentes des deux Assemblées Jean-Luc Hees pour me succéder à la présidence de Radio France à compter du 12 mai prochain. Sans préjuger des décisions de ces institutions, je lui adresse mes félicitations. Il avait quitté Radio France en mai 2004 à la suite d'un accord amiable. Les termes en ont été scrupuleusement respectés de part et d'autre. La passation des dossiers s'effectuera dans un esprit professionnel, au service de Radio France, à laquelle je reste profondément attaché.

Avant que ne s'achève mon mandat, je voudrais ici vous proposer mon bilan et vous faire part de mes convictions pour faire de Radio France un acteur essentiel du monde numérique.

Au cours des dernières années, Radio France est devenue le premier groupe radiophonique français, passant devant ses concurrents privés sur tous les critères. Ces succès sont dus à votre talent et à votre travail. Ils ont d'autant plus de valeur qu'ils se situent dans un paysage où l'audience globale du média radio a eu tendance à s'effriter. Ils sont le fruit du renouvellement de toutes les grilles, y compris celle du Mouv', qui est en cours. Radio France, plus que tout autre, a su repérer et mettre à l'antenne de nouveaux talents, qu'ils soient journalistes ou producteurs. Tous les personnels d'antenne et ceux de l'administration ont su se mobiliser pour faire une radio résolument moderne.

Ces succès ont été conduits dans le respect scrupuleux des budgets et dans le souci de maîtriser les coûts. La trésorerie au 31 mars s'élève au niveau inégalé de 87 millions d'euros. Cela devrait permettre à Radio France de financer la part qui lui reviendra dans la réhabilitation de la Maison de la Radio, sans obérer le fonctionnement ni le développement des chaînes et des formations musicales. Une négociation serrée a ramené le coût des principaux lots du chantier de 325 à 240 millions d'euros. Cela aboutit au prix très raisonnable de 2.300 euros au mètre carré, comprenant les équipements techniques et la construction du nouvel auditorium de 1.400 places et son orgue.

La réhabilitation de la Maison de Radio France est entrée dans sa phase concrète. Elle durera jusqu'en 2015/2016. Au-delà de la nécessaire mise en conformité aux normes de sécurité, il s'agit de réaliser un outil performant et adapté au monde des médias numériques. Dès 2012, l'avancement du chantier permettra, si cela est confirmé par mon successeur, aux rédactions de France Inter, de France Info et au Multimédia d'être rassemblées dans la même partie du bâtiment, face à la Seine. La proximité de cette échéance devrait être, selon moi, l'occasion de préparer et d'impulser une nouvelle organisation qui rapproche les forces éditoriales. Son objet serait d'affronter une concurrence qui s'annonce redoutable dans le monde de l'information, tout en renforçant la spécificité et la pertinence du service public.

Le dialogue social a été rénové. Un nombre d'accords sans précédent a été signé, portant sur des champs aussi divers que les mécanismes d'augmentation générale des salaires, la protection complémentaire, la formation, les carrières ou la réduction des inégalités entre hommes et femmes, sans oublier le chantier de la "diversité". Une nouvelle possibilité s'offre de renouveler le "contrat social" de Radio France : suite à la récente loi sur l'audiovisuel, le conseil d'administration sera prochainement saisi des conséquences sur les conventions collectives de la dissolution de l'Association des employeurs du service public (AESPA). N'est-ce pas l'occasion de négocier une évolution dans les automatismes de carrières, le paritarisme ou la définition souvent obsolète des métiers ? Ces caractéristiques sont devenues au fil des ans un frein à la capacité collective de placer le service public en tête de la révolution des médias.

Le projet "Horizon 2015", que je remettrai à mon successeur et qu'il lui appartiendra de valider, insistera aussi sur la nécessité de renforcer l'identité de Radio France et la complémentarité de ses chaînes. L'objectif pourrait être de faire de Radio France un "bouquet" proposant une offre globale : "news", culture, musique, proximité locale, jeune, en s'appuyant sur toutes les chaînes, profondément ancrées dans le multimédia, à l'image de cette référence qu'est la BBC.

La convergence numérique ne doit pas être vécue comme une menace, mais comme une opportunité. Radio France doit être présente sur tous les supports appelés à se développer : radio numérique terrestre, téléphones portables, ordinateurs et tous les nouveaux appareils "nomades". Il faut valoriser et rendre disponible et accessible l'offre de Radio France partout dans l'univers numérique, sous des formats et des durées personnalisables par chaque usager.

Enfin, la construction de l'auditorium de Radio France et celle de la Philharmonie de Paris à La Villette offrent une occasion unique aux formations de prendre une place accrue dans la vie musicale française et internationale, en accentuant leurs complémentarités et en élargissant les publics. Il faut saisir cette chance.

Je souhaite un plein succès à mon successeur. Et vous, chers amis de Radio France, j'aurai, avant de partir le 12 mai prochain, l'occasion de vous remercier du bonheur professionnel que vous m'avez apporté pendant ces cinq années.

Jean-Paul Cluzel

mercredi 1 avril 2009

RUMEURS , POTINS ET INFOS

- JEAN-PAUL CLUZEL ne sera pas reconduit à la tête de Radio France.On le savait.Le nom de son successeur serait annoncé très,très rapidement.

- PUBLIC SENAT : 2 candidats ,tous deux journalistes,restent en course:Gilles Leclerc de France3 et Claude Sérillon.Réponse au plus tard le 28 Avril

- FRANCETELEVISIONS: Les négociations avec les partenaires sociaux ont débuté ce Mardi, suite à la promulgation de la nouvelle loi sur l'audiovisuel public.Un très mauvais climat y règne dû notamment à la précipitation de la Direction d'en réduire la représentation.