lundi 30 novembre 2009

RFO :LA DILUTION-DISPARITION PROGRAMMEE PAR FRANCETELEVISIONS

AU PAYS DES SOURDS ….

Depuis plusieurs mois, le SPC-CFE.CGC soutient qu’il serait hérésie de diluer - notamment l’information et la rédaction parisiennes de RFO - dans un magma informe intitulé "Info Vidéo X ou ? " et ,ce alors que les plus hauts responsables de l’Etat souhaitent- parce que les populations le réclament- que les Outremers aient au contraire plus de présence sur le territoire national.

La direction de Francetélévisions persiste à ce jour dans son opération 3D :

Dilution
Digestion
Disparition .

Peut-être n’a-t-elle pas entendu le Chef de l’Etat lui-même le rappeler haut et fort en décidant de diffuser France Ô dans tout l’hexagone dès 2010.

Comment imaginer la diffusion d’une chaîne qui n’aurait pas pour cœur l’information ?

Il semble donc urgent aux journalistes du SPC que la Direction de Francetélévisions réécrive sa copie.

vendredi 8 mai 2009

RADIO FRANCE: PAS DE CE UNIQUE.LA DDTE DONNE RAISON A LA CGC

Malgré une campagne de désinformation et des attaques sans précédents contre la CGC Radio France, il convenait d'attendre sereinement la décision de la Direction Départementale du Travail et de l’Emploi (DDTE) pour réagir...

Eh bien voilà ! La DDTE a rejoint la CGC Radio France dans son analyse, en maintenant les CE régionaux comme demandé, tant par écrit que de vive voix… et comme cela a toujours été clamé par le syndicat.

Alors que reste-t-il des attaques de la Direction de Radio France et de certains syndicats, qui se sont lamentablement engouffrés dans ses arguments, complices de la manipulation orchestrée par la DRH, en tombant naïvement dans ce piège grossier ?

RIEN ! Si ce n’est une frayeur inutile disséminée dans les régions, auprès des secrétaires des CE régionaux et des élu(e)s, si inquiet(e)s pour leurs mandats et leurs protections… qui accusaient d’avance la CGC Radio France d'hypothétiques maux, persuadés que les effets seraient de mettre au chômage les unes… et supprimer les mandats électifs des autres. Tout par pure diabolisation.....

RIEN donc !? A part une haine savamment entretenue !

Que n’avons-nous lu et entendu…menaces, des insultes, des anathèmes… florilège :

SUD : « CE unique, la honte » « la belle unanimité syndicale n’aura pas duré, la CFTC ( ? ) et la CGC ont décidé de laisser la direction casser l’organisation des instances représentatives du personnel ! … »

CFDT : « Comment ne pas penser aux secrétaires administratives des C.E qui ont peur pour leur emploi ? » « Comment pourrons-nous être aussi efficaces en passant de 140 élu-e-s à 40 élu-e-s ?... »

CGT : « Mais nous savons que, faute d’accord unanime, la DDTE statuera pour un seul CE pour tout Radio France… »

SNJ : « Une autre organisation syndicale (c’est nous !) paraît décidée à provoquer une confrontation devant la Direction départementale du Travail (avec le risque d’un CE unique de 18 élus pour les 4600 salariés de Radio France)… »

Quant aux courriels insultants reçus par le syndicat et autres motions apocalyptiques des CE en régions, ils sont soit du même tonneau soit beaucoup plus violents !

Toutes ces réactions alarmistes ayant été attisées par les écrits et les paroles de la Direction de Radio France qui jura la main sur le cœur qu’elle ne souhaitait pas le CE unique… mais s’empressait d’envoyer un courrier « TGV » à la DDTE, expliquant très précisément que toutes les décisions (dont les embauches) sont prises au siège de Paris, comprenez : « Nous vous signalons clairement que Radio France, c’est un seul établissement ! »

Il est donc utile de rappeler tout de même que, si le protocole d’accord préélectoral n'a pas unanimement été signé, c’est parce que la composition des collèges (Cadres, notamment) ne correspond pas à notre statut d’organisation catégorielle ! Et rien d’autre !!

Par voie de tract, la CGC Radio France a souhaité remercier ses collègues de la CFTC et de FO qui ne se sont pas abaissés à rentrer dans le jeu manipulateur de la DRH et appelé les salariés lors des prochaines élections, à montrer qu'ils ne sont pas laissés impressionner par les gesticulations de la Direction !

Une crainte cependant se fait jour, que l’intersyndicale qui s’est naturellement mise en place autour de la sauvegarde des Conventions Collectives, ne vole en éclats à l’approche des élections du personnel.

La CGC Radio France gardant pleinement son sang froid ne fera rien pour déclencher les hostilités ( pourtant, il y aurait de quoi !!) sachant que le SNPCA-CGC national dépose 2 assignations en Justice par voie de référé:
l'une justement pour faire annuler la dissolution infondée de l'AESPA,
l'autre visant à faire que France Télévisions suivant les dispositions de la loi du 5 mars 2009 respecte les obligations des chaînes ( à savoir France 2, France 3 et RFO) en appliquant de facto les Conventions Collectives.

LA DEONTOLOGIE DES JOURNALISTES:LE SPC-CGC EN A TOUJOURS FAIT SA PRIORITE

Un conseil des "sages" chargé de rédiger un code de déontologie pour les journalistes devrait être mis en place au cours des prochains jours. L'Elysée y tient et met la pression sur les éditeurs de presse afin qu'ils fassent aboutir ce dossier. "C'est une affaire qui progresse assez vite depuis quelques jours", confirme François Devevey, directeur général de la Fédération nationale de la presse française (FNPF), qui regroupe les syndicats d'éditeurs.
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La rédaction d'un code de déontologie était l'une des conclusions des Etats généraux de la presse écrite, reprise par Nicolas Sarkozy dans son discours du 23 janvier.

L'Etat estime avoir fait son travail en faisant adopter dans la loi Hadopi un statut d'éditeur de presse en ligne. Il s'apprête également à verser 80 millions d'euros au titre de l'aide au portage et à aider les marchands de journaux par des baisses de charges pour un montant de 60 millions.

Il souhaite maintenant que les éditeurs avancent dans deux domaines : la réforme de la distribution sans toucher à la loi Bichet et la rédaction d'un code de déontologie, comportant "des droits et des devoirs", qui serait annexé à la convention collective des journalistes. Pour cela, l'Elysée laisse entendre que les aides promises à la presse pourraient être conditionnées à l'avancement de ces deux dossiers.

Bruno Frappat, le président du directoire de Bayard Presse, dont le mandat se termine fin juin, devrait faire partie de cette commission qu'il souhaite très resserrée. Des représentants d'associations de journalistes font valoir que ce comité devrait compter au moins une organisation patronale et un syndicat de journalistes, des représentants de la presse écrite et audiovisuelle, ainsi qu'un juriste. Ce qui ferait en tout "six ou sept 'sages'". Le code de déontologie devrait ensuite être approuvé de manière paritaire, par les représentants des éditeurs et les syndicats de journalistes.
Xavier Ternisien

RFI: GREVE ILLIMITEE CONTRE LE PLAN SOCIAL PREVU

Appel à la grève à RFI
AFP
07/05/2009
Quatre syndicats de Radio France Internationale (RFI) appellent les salariés de la station publique à une grève "pour une durée indéterminée" à partir du mardi 12 mai pour demander le retrait du plan social prévoyant 206 suppressions d'emplois.

Les syndicats FO, SNJ, SNJ-CGT, SNRT-CGT appellent à la grève "à partir du 12 mai, 0H00", précisent-ils dans un communiqué publié aujourd'hui. Ils demandent à la direction de retirer le plan social annoncé en janvier, qui prévoit 206 suppressions d'emplois sur un millier et a déjà fait l'objet d'un recours en justice par le comité d'entreprise.

mardi 5 mai 2009

RDC:RFI COUPE

Nord-est de la RDC: RFI coupé
AFP
05/05/2009
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé avoir interrompu la diffusion de Radio France Internationale (RFI) dans le nord-est du pays pour "des raisons de sécurité nationale". "Le signal de RFI est coupé à Bunia (chef-lieu du district d'Ituri, dans la Province orientale) depuis trois jours", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, Lambert Mende.

"Nous reprochons essentiellement à RFI des tentatives de provoquer des mutineries au sein des forces armées (FARDC) dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu (est) et dans la Province orientale, et de créer des conflits inter-ethniques là où nous sommes laborieusement en train de pacifier le pays", a-t-il ajouté.

mercredi 29 avril 2009

GILLES LECLERC ET JEAN LUC HEES :PDG

Gilles LECLERC est le candidat que les sénateurs ont retenu pour devenir le PDG de Public Sénat.Il prendra ses fonctions ,en remplacement de Jean-Pierre Elkabbach qui ne se représentait pas ,le 1er Juin prochain.

Jean-Luc HEES : Après le Sénat hier,la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée Nationale vient de donner son feu vert.Sa prise de fonction est prévue pour le 12 Mai à la tête de Radio France,en remplacement de Jean-Paul CLUZEL.

samedi 18 avril 2009

LE JOURNAL DE L'ILE DE LA REUNION EN PASSE DE CHANGER DE MAINS

Libération Médias 14/04/2009 à 06h52

Hersant se sépare d’un trophée d’outremer

«Le Journal de l’île de La Réunion» va être racheté par le milliardaire musulman Abdoul Cadjee.



LA REUNION, de notre correspondant LAURENT DECLOITRE



Un autodidacte qui collectionne les Porsche, affrète le Concorde pour faire jouer le PSG à La Réunion, invite Zidane pour inaugurer un de ses hôtels, construit le plus grand - et le plus coloré - centre d’affaires du département… est sur le point d’acheter le Journal de l’île de La Réunion (JIR) au groupe Hersant. Abdoul Cadjee, 61 ans, rêvait de s’offrir le titre. «Je suis réunionnais, j’aime ce journal et j’aime les défis», lâche ce musulman habitué des cocktails mondains.
Même si «rien n’est encore signé», le promoteur immobilier a présenté son projet au comité d’entreprise du journal et obtenu le feu vert de la rédaction. «Il a promis de respecter notre indépendance, de ne pas faire de plan social et de conserver la même ligne éditoriale», se rassure l’un des 60 journalistes que compte le quotidien.

Pourquoi Philippe Hersant, le président du Groupe Hersant médias, se sépare-t-il de l’un de ses 27 titres de presse quotidienne régionale ? Créé en 1951, le JIR a longtemps dominé, à droite, le paysage médiatique de La Réunion. Mais en 1976, le lancement du Quotidien, un journal indépendant, met fin à la rente de situation. «La Réunion est le seul département d’outre-mer où nous n’avons pas le leadership», reconnaît Thierry Massé, le directeur délégué du Journal de l’île.

Depuis, avec un tirage de 30 000 exemplaires et une estimation de 20 000 ventes quotidiennes (le journal ne communique pas ses chiffres), le JIR, vendu 1 euro, n’est plus une si bonne affaire. «Les recettes publicitaires et des ventes sont en baisse par rapport à l’an dernier», assume la direction.
Par ailleurs, le journal et son site gratuit Clicanoo doivent faire face à l’explosion des sites d’information sur l’île : rien à craindre de Lequotidien, payant, ni, pour l’instant, des sites participatifs, tel Noutreunion ou Exprimanoo ; mais Zinfos974, qui s’est lancé avec une véritable rédaction multimédias et Linfo, émanation de la chaîne de télé privée Antenne Réunion, grignotent des parts de marché publicitaire.

Or, le groupe Hersant a «besoin de liquidités», souligne Thierry Massé, après le rachat - 160 millions d’euros - à Lagardère, en 2007, de la Provence, Nice-Matin, Var-Matin, Corse-Matin et Marseille Plus. La vente du JIR pourrait rapporter à Hersant 22 millions d’euros, chiffre qu’Abdoul Cadjee ne dément ni ne confirme.

L’accord, qui devrait être confirmé dans les prochains jours, intervient dans un contexte brouillé. Jacques Tillier, l’ex-PDG du JIR, avait marqué de son empreinte le journal. Cet ancien journaliste de l’hebdomadaire d’extrême droite Minute signait chaque samedi des éditos aux accents populistes redoutés par tous les décideurs de l’île, accumulant les procès en diffamation. Parti prendre la tête de l’Union de Reims, autre titre du groupe Hersant, il avait cédé sa place à son concurrent de toujours : l’ancien rédacteur en chef du Quotidien, tiré de sa retraite pour l’occasion ! La mayonnaise n’a pas pris, ce dernier a démissionné après une petite année. «C’est le bordel, vivement que je revienne !» a posté Tillier sur un site local d’information…

lundi 13 avril 2009

LCP-AN : 4 CANDIDATS EN LICE

L'Assemblée Nationale a retenu ,pour diriger la chaine LCP-AN,les candidatures de:
Richard Michel (candidat à sa succession)
Dominique Martinaud
Gérard Leclerc
Ulysse Gosset

Les auditions débuteront le 4 Mai prochain.Elles dureront chacune 40 minutes.

jeudi 9 avril 2009

LA DIVERSITE DANS LES ECOLES DE JOURNALISME:UN SUJET CHER AU SPC-CGC TRAITE PAR LE CSA

UNE FOIS N'EST PAS COUTUME : NOUS REPRODUISONS ICI UN COMMUNIQUE DE PRESSE DU CSA IN EXTENSO CAR IL TRAITE D'UN SUJET PARTICULIÈREMENT CHER AU SPC-CGC


Communiqués de presse
Promotion de la diversité : réunion des responsables des écoles de journalisme

Date de publication sur le site : 26 mars 2009
Communiqué du 26 mars 2009

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et l’Observatoire de la diversité dans les médias audiovisuels ont reçu, le vendredi 20 mars 2009, les responsables des 12 écoles de journalisme (1) reconnues par la Commission nationale paritaire de l’emploi des journalistes (CNPEJ) ainsi que l’école de journalisme de Sciences Po Paris.

Présidée par Michel Boyon, la rencontre avait pour but de connaître les dispositifs mis en place par ces établissements pour promouvoir la diversité.

Il ressort de cette réunion de travail, dirigée par Rachid Arhab et Alain Méar, que ces établissements ont largement pris conscience de la problématique majeure de la diversité et l’enjeu est le même pour tous : faire que la société se voit à la télévision telle qu’elle est.

Les actions positives menées sont nombreuses et constructives. Elles concernent :

1) l’accès aux écoles de journalisme

Plusieurs établissements ont créé des classes préparatoires aux concours d’entrée des écoles de journalisme. Ce dispositif d’égalité des chances permet à des étudiants boursiers ou originaires de zones d’éducation prioritaire de se préparer aux concours sélectifs des écoles de journalisme avec l’aide de professionnels. Les jeunes bénéficiaires peuvent alors concourir à armes égales avec les nombreux autres candidats.

Quelques écoles ont adapté leur concours d’entrée avec l’approbation du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche afin d’effectuer un recrutement le plus large possible (suppression de l’épreuve optionnelle de seconde langue, moindre importance de l’épreuve dite de « culture générale », développement d’épreuves faisant appel à la créativité et à la motivation des candidats…). D’autres ont ouvert une voie de recrutement sélective destinée aux élèves méritants de l’enseignement secondaire en zone d’éducation prioritaire.

2) la scolarité

Afin de permettre à tous les élèves de mener à bien leur scolarité, des mesures d’ordre financier sont prises par les écoles de journalisme. Les frais de scolarité sont réduits voire supprimés pour les jeunes gens boursiers ou issus de quartiers classés en zone d’éducation prioritaire. Des aides complémentaires aux bourses du CROUS peuvent également être attribuées sur critère social afin d’éviter le plus possible de faire peser sur les familles modestes des charges qu’elles ne pourraient supporter.

Par ailleurs, des mesures d’accompagnement pendant la formation sont proposées et des partenariats sont développés avec de grands médias qui signent chaque année quelques contrats de qualification en alternance avec des élèves issus de la diversité. Ces premières prises de contacts avec le monde de l’entreprise sont souvent gages d’une plus rapide intégration professionnelle à l’issue de la scolarité.

3) les débouchés

Les responsables des écoles de journalisme ont insisté sur les difficultés que leurs élèves issus de la diversité éprouvent à entrer dans la vie active. Ainsi, certains établissements accompagnent leurs jeunes diplômés dans leur recherche d’emplois et développent des sessions de formation aux entretiens d’embauche et à la prise de confiance en eux.

Le Conseil conviera, dans les prochaines semaines, des étudiants et anciens étudiants d’écoles de journalisme afin qu’ils portent à sa connaissance leurs expériences concrètes personnelles.


(1) Etaient présents à la réunion du vendredi 20 mars 2009 :
D. DELOIT (ESJ-Lille) - F. THOMELIN (EJT-Toulouse) - A. CHAUVEAU (Sciences Po-Paris) - R. RIEFFEL (IFP-Paris) - B. CABEDOCHE (ICM-Grenoble) - J. CHARRON (IJBA-Bordeaux) - C. DELOIRE (CFJ-Paris) - A. CHANEL (CUEJ-Strasbourg) - V. RICHARD (CELSA-Paris IV) - L. FLEURY (EJCM-Marseille) - P. GUENÉE & T. GUILBERT (IPJ-Paris) - D. RUELLAN (IUT-Lannion) - D. PODER (IUT-Tours).

FRANCETELEVISIONS:DE NOUVEAUX ADMINISTRATEURS

De nouveaux administrateurs pour France Télévisions
Paule Gonzalès
09/04/2009 | Mise à jour : 08:50 |
Le numérique et la diversité à l'honneur.

C'est un conseil d'administration renouvelé qui devrait aujourd'hui siéger à France Télévisions. La loi audiovisuelle a porté de 4 à 5 le nombre de personnalités indépendantes. Ces dernières sont nommées par le Conseil supérieur de l'audiovisuel. Il vient de désigner Patricia Langrand et Jacques Martial. La première est l'ancienne directrice de la division contenus de France Télécom et l'artisan de la politique de développement de l'opérateur de télécommunications en matière de cinéma et d'audiovisuel. Elle est justement à l'origine de l'accord conclu entre France Télévisions et Orange pour un service de « catch-up TV » en semi-exclusivité.

Sa nomination intervient à l'heure où la loi comme le cahier des charges de France Télévisions insiste sur le développement des nouveaux services et du numérique.

Par ailleurs, le CSA a choisi de remplacer l'écrivain Jean-Claude Ruffin devenu ambassadeur, par Jacques Martial, président de la Grande Halle de la Villette. Il apportera une vision culturelle à l'heure où France Télévisions doit développer cette thématique dans ses programmes. Par ailleurs, grâce à ces nominations, le CSA satisfait sa promesse de promouvoir à chaque fois qu'il le peut la diversité. Dans les représentants de l'État, Éric Pillotton, nommé préfet de Mayenne, est remplacé par Richard Samuel, délégué général à l'Outre-Mer.

Réorganisation du groupe

Enfin côté parlementaires, si Christian Kert, demeure au Conseil d'administration de France Télévisions au titre de l'Assemblée nationale, il sera désormais accompagné, par le sénateur Michel Thiollière qui fut le rapporteur au Sénat de la loi création et Internet dont le vote solennel devrait intervenir aujourd'hui même.

Jeudi pour le premier conseil d'administration, Patrick de Carolis exposera son projet de réforme entériné hier. Il réorganise le ­groupe en six grands domaines d'activités. Le président de France Télévisions devra préciser le calendrier de mise en œuvre. Les salariés l'attendent.

mercredi 8 avril 2009

JACQUELINE BAUDRIER:UNE FEMME D'EXCEPTION QUE LE SPC-CGC SALUE

Le SPC-CGC tient à saluer la mémoire de Jacqueline Baudrier dont les obsèques ont eu lieu ce matin.Elle fut une femme d'exception ,une femme d'honneur. Femme pionnière,elle a su porter haut les valeurs de notre profession.
Nous lui rendons ici un hommage appuyé.

mardi 7 avril 2009

CONVENTIONS COLLECTIVES :DUREE DE VIE : A LA JUSTICE DE TRANCHER

Si la loi sur l'audiovisuel public qui a pris effet début mars (la direction de Francetélévisions dit le 5 mars, la CGC comme la CFDT considère le 8 comme la date la plus probable) et entraîné la création de France Télévisions, entreprise unique, le législateur n’a pas voulu pour autant et contrairement aux voeux de quelques uns, la mise à terre toutes les dispositions sociales.

1°) La direction de FTV prétend que "du fait de la fusion en entreprise commune (référence fallacieuse à article L.2261-14 du Code du travail) les accords et conventions collectives en vigueur au sein des sociétés absorbées ont été remis en cause "…FAUX.

Les Directeurs de FTV omettent de mentionner l’article dans son intégralité : "Lorsque l'application d'une convention ou d'un accord est mise en cause dans une entreprise déterminée en raison notamment d'une fusion, d'une cession, d'une scission ou d'un changement d'activité, cette convention ou cet accord continue de produire effet jusqu'à l'entrée en vigueur de la convention ou de l'accord qui lui est substitué ou, à défaut, pendant une durée d'un an à compter de l'expiration du délai de préavis prévu à l'article L.2261-9 sauf clause prévoyant une durée supérieure. (*)

(*) - La durée de survie de l’Avenant Audiovisuel à la Convention Nationale de Travail des Journalistes article 2-2 est de 18 mois + 4 ( à noter qu’après disparition complète de l’Avenant Audiovisuel, les Journalistes, eux, conservent leur Convention Nationale étendue).

Que dit le texte ? Article 2-2. :"Chaque partie signataire pourra toujours se dégager chaque année reconduite, par une notification faite quatre mois avant l'expiration de la période en cours. La partie qui dénonce cet accord doit accompagner la lettre de dénonciation d'un projet de nouvelle rédaction afin que les pourparlers commencent au plus tard trente jours après la date de réception de la lettre de dénonciation.
L'accord dénoncé continue à produire ses effets, jusqu'à l'entrée en vigueur des dispositions nouvelles ou, à défaut, pendant une durée de dix‑huit mois."


- La durée de survie de la Convention Collective de la Communication et de la Production Audiovisuelle article 2-3 est de 36 mois [3 ans] + 3

Que dit le texte ? Article 2-3. :"La Convention ne peut être dénoncée que pour l'intégralité de ses articles, annexes et avenants et que par la totalité des parties représentant, soit les employeurs, soit les salariés. La dénonciation doit être notifiée aux parties par lettre recommandée avec accusé de réception adressée au cours du sixième mois avant la date d'expiration de la Convention et accompagnée d'un nouveau projet de convention. La négociation de ce projet doit s'ouvrir dans un délai d'un mois suivant la notification de la dénonciation.
A défaut d'accord sur un nouveau texte à la date d'expiration de la Convention, celle-ci continue à produire ses effets pendant une période de trois ans au-delà de sa période de validité."

2°) La direction de Francetélévisions prétend que "du fait de la fusion en entreprise commune, les contrats de travail des salariés des sociétés France 2, France 3, France 4, France 5, et RFO ont été de plein droit transférés à la société France Télévisions en vertu de l’article L.1224-1 du Code du travail [c’est ce que nous allons voir et bien sûr contester devant les juges!!!] et que par ailleurs, les accords et conventions collectifs en vigueur au sein des sociétés absorbées ou leurs établissement ont été mis en cause du fait de cette opération de fusion, en application de l’article 86 de la loi du 5 mars 2009 et de l’article L.2261-14 du Code du travail ".

Que dit l’Article 86 de la loi ?: "L’ensemble des biens, droits et obligations des sociétés France 2, France 3, France 5 et Réseau France outre-mer sont transférés à la société France Télévisions dans le cadre d’une fusion-absorption réalisée du seul fait de la loi, prenant effet à la date du 1er janvier 2009.

La CGC Médias a saisi son avocat pour faire se prononcer la Justice, entre autres, sur ces deux points. Elle a aussi porté plainte en entrave pour l'annonce à 600 cadres et à la Presse d'une réorganisation avant la loi promulguée mais surtout avant d'en avoir informé préalablement les instances de représentation internes.

PATRICE PAPET SE TROMPE !

Radio France: questions autour de la convention collective....
le 7 avril 2009 16h04 | par
Renaud Revel


Pourquoi les salariés de Radio France se sont-ils mis en grève aujourd’hui ? Et qu’y a t-il derrière la renégociation de la convention collective, objet de toutes les inquiétudes et raison du conflit? J’ai posé la question au directeur général adjoint chargé du Dialogue social et des Ressources humaines de la «Maison ronde », Patrice Papet.

A quand remonte cette convention collective, d’abord ?

A la préhistoire. Pour être précis, en 1984. Inutile de dire que ce texte, vu son age, est dépassé et obsolète. A cette époque, le multimédia n’existait pas et bien des métiers nés des nouvelles technologies, avec. Il était donc logique et urgent de toiletter cette Convention, afin qu’elle s’adapte aux nouveaux enjeux de cette entreprise. C’est le premier point. L’autre raison tient à l’évolution de la loi: le nouveau statut juridique de France Télévisions modifie le contexte, ainsi que le périmètre de l’audiovisuel public. Tout cela nous oblige à prendre l’initiative et à réformer une convention collective qui en avait vraiment besoin.

C’est à dire. ..

Jeudi, sera dissout le Syndicat des employeurs de l’audiovisuel public en raison du fait que, transformé en société holding, France Télévisions n‘en fera plus partie. Cela veut dire que plus des deux tiers des salariés de l’audiovisuel public vont sortir de cette fameuse convention collective. Si bien que « France Télés » a d’ores et déjà commencé à renégocier la sienne. Et que nous ouvrirons à notre tour le même chantier, une fois que les Conseils d’administration de Radio France, de RFI et de l’INA se seront prononcés sur la question. Cela devrait être acté le 15 mai prochain.

Qu’est-ce qui risque de changer pour les salariés de ces sociétés ?

Rien de fondamental, puisqu’il va sans dire que nous ne toucherons pas aux acquis sociaux et salariaux. Nous n’avons même pas à nous pencher sur des questions d’harmonisation de grille salariale, puisque Radio France a déjà un statut d’entreprise unique. En revanche, les discussions porteront sur la définition des nouveaux métiers et de l’intégration des activités liées au multimédia. Il s’agit tout simplement d’ancrer Radio France dans son époque et de d’ajuster une convention devenue, encore une fois, totalement inadaptée : hors sujet

vendredi 3 avril 2009

ET PENDANT CE TEMPS ,L'ASSEMBLEE NATIONALE TRAITAIT DE NOS DROITS D'AUTEUR§

La réforme du droit d'auteur des journalistes a été adoptée
NOUVELOBS.COM | 03.04.2009 | 11:37

Sans avoir besoin de demander l'accord du journaliste, l'éditeur pourra désormais utiliser sa contribution sur tous les supports de la publication pour laquelle il travaille, papier et numérique.

La réforme des droits d'auteurs des journalistes a été adoptée, jeudi 3 avril au soir, dans le cadre de l'examen du texte "protection des droits sur internet". L'Assemblée a en effet adopté un amendement du gouvernement qui transcrit les recommandations des Etats généraux de la presse.
Les députés Patrick Bloche (PS) et Martine Billard (Verts) ont protesté contre des sous-amendements de Christian Kert (UMP). L'un d'entre eux prévoit notamment que "le journaliste peut être amené à travailler sur différents supports du titre de presse", papier et numérique.

Recommandations des Etats Généraux

Selon la ministre de la Culture, Christine Albanel, son "dispositif est issu de la très large concertation interprofessionnelle conduite notamment dans le cadre des Etats Généraux de la presse écrite" entre octobre et janvier dernier.
Cette réforme repose sur deux automatismes. Sans que l'éditeur ait besoin de demander l'accord du journaliste, il pourrait utiliser sa contribution sur tous les supports de la publication pour laquelle il travaille.
Passé une période liée à la périodicité du média, le journaliste percevrait une rémunération complémentaire. L'ensemble du dispositif serait négocié par voie d'accord collectif.
L'opposition a notamment protesté contre un sous-amendement de Christian Kert (UMP), finalement adopté, qui indique que "la collaboration entre une entreprise de presse et un journaliste professionnel porte sur l'ensemble des supports du titre de presse (...) sauf stipulation contraire dans le contrat de travail ou dans toute autre convention de collaboration ponctuelle".

"Trahison des journalistes"

"Pour les contrats de travail en cours d'exécution, un avenant devra être conclu pour prévoir que la collaboration du journaliste est désormais multi-support", ajoute Chritian Kert dans son exposé des motifs.
"Le refus par le journaliste de conclure un tel avenant ne saurait être considéré comme une cause réelle et sérieuse de licenciement", précise-t-il.
Pour cet amendement, la ministre s'en est remise à la sagesse de l'Assemblée, c'est-à-dire qu'elle n'a émis aucun avis ni favorable, ni défavorable.
"Vous trahissez les journalistes Mme la ministre", a alors lancé la députée Verte de Paris Martine Billard. "Quelle est la position des syndicats de journalistes?", s'est-elle interrogée.
Le député PS Patrick Bloche souhaitait également ne s'en tenir qu'aux recommandations des Etats-généraux sur la réforme des droits d'auteurs.

jeudi 2 avril 2009

JEAN-PAUL CLUZEL ANNONCE LE NOM DE SON REMPLACANT

C'est Jean-Paul CLUZEL qui a annoncé le nom de son remplaçant à la tête de Radio France.D'après ses déclarations,l'Élysée aurait choisi celui que l'on donnait gagnant,à savoir Jean-Luc HEES.
L'Élysée n'a pas encore confirmé.

LES ADIEUX DE CLUZEL

Mesdames, Messieurs,

Le président de la République a bien voulu m'informer qu'il s'apprêtait à proposer à l'accord du CSA et à l'avis des commissions compétentes des deux Assemblées Jean-Luc Hees pour me succéder à la présidence de Radio France à compter du 12 mai prochain. Sans préjuger des décisions de ces institutions, je lui adresse mes félicitations. Il avait quitté Radio France en mai 2004 à la suite d'un accord amiable. Les termes en ont été scrupuleusement respectés de part et d'autre. La passation des dossiers s'effectuera dans un esprit professionnel, au service de Radio France, à laquelle je reste profondément attaché.

Avant que ne s'achève mon mandat, je voudrais ici vous proposer mon bilan et vous faire part de mes convictions pour faire de Radio France un acteur essentiel du monde numérique.

Au cours des dernières années, Radio France est devenue le premier groupe radiophonique français, passant devant ses concurrents privés sur tous les critères. Ces succès sont dus à votre talent et à votre travail. Ils ont d'autant plus de valeur qu'ils se situent dans un paysage où l'audience globale du média radio a eu tendance à s'effriter. Ils sont le fruit du renouvellement de toutes les grilles, y compris celle du Mouv', qui est en cours. Radio France, plus que tout autre, a su repérer et mettre à l'antenne de nouveaux talents, qu'ils soient journalistes ou producteurs. Tous les personnels d'antenne et ceux de l'administration ont su se mobiliser pour faire une radio résolument moderne.

Ces succès ont été conduits dans le respect scrupuleux des budgets et dans le souci de maîtriser les coûts. La trésorerie au 31 mars s'élève au niveau inégalé de 87 millions d'euros. Cela devrait permettre à Radio France de financer la part qui lui reviendra dans la réhabilitation de la Maison de la Radio, sans obérer le fonctionnement ni le développement des chaînes et des formations musicales. Une négociation serrée a ramené le coût des principaux lots du chantier de 325 à 240 millions d'euros. Cela aboutit au prix très raisonnable de 2.300 euros au mètre carré, comprenant les équipements techniques et la construction du nouvel auditorium de 1.400 places et son orgue.

La réhabilitation de la Maison de Radio France est entrée dans sa phase concrète. Elle durera jusqu'en 2015/2016. Au-delà de la nécessaire mise en conformité aux normes de sécurité, il s'agit de réaliser un outil performant et adapté au monde des médias numériques. Dès 2012, l'avancement du chantier permettra, si cela est confirmé par mon successeur, aux rédactions de France Inter, de France Info et au Multimédia d'être rassemblées dans la même partie du bâtiment, face à la Seine. La proximité de cette échéance devrait être, selon moi, l'occasion de préparer et d'impulser une nouvelle organisation qui rapproche les forces éditoriales. Son objet serait d'affronter une concurrence qui s'annonce redoutable dans le monde de l'information, tout en renforçant la spécificité et la pertinence du service public.

Le dialogue social a été rénové. Un nombre d'accords sans précédent a été signé, portant sur des champs aussi divers que les mécanismes d'augmentation générale des salaires, la protection complémentaire, la formation, les carrières ou la réduction des inégalités entre hommes et femmes, sans oublier le chantier de la "diversité". Une nouvelle possibilité s'offre de renouveler le "contrat social" de Radio France : suite à la récente loi sur l'audiovisuel, le conseil d'administration sera prochainement saisi des conséquences sur les conventions collectives de la dissolution de l'Association des employeurs du service public (AESPA). N'est-ce pas l'occasion de négocier une évolution dans les automatismes de carrières, le paritarisme ou la définition souvent obsolète des métiers ? Ces caractéristiques sont devenues au fil des ans un frein à la capacité collective de placer le service public en tête de la révolution des médias.

Le projet "Horizon 2015", que je remettrai à mon successeur et qu'il lui appartiendra de valider, insistera aussi sur la nécessité de renforcer l'identité de Radio France et la complémentarité de ses chaînes. L'objectif pourrait être de faire de Radio France un "bouquet" proposant une offre globale : "news", culture, musique, proximité locale, jeune, en s'appuyant sur toutes les chaînes, profondément ancrées dans le multimédia, à l'image de cette référence qu'est la BBC.

La convergence numérique ne doit pas être vécue comme une menace, mais comme une opportunité. Radio France doit être présente sur tous les supports appelés à se développer : radio numérique terrestre, téléphones portables, ordinateurs et tous les nouveaux appareils "nomades". Il faut valoriser et rendre disponible et accessible l'offre de Radio France partout dans l'univers numérique, sous des formats et des durées personnalisables par chaque usager.

Enfin, la construction de l'auditorium de Radio France et celle de la Philharmonie de Paris à La Villette offrent une occasion unique aux formations de prendre une place accrue dans la vie musicale française et internationale, en accentuant leurs complémentarités et en élargissant les publics. Il faut saisir cette chance.

Je souhaite un plein succès à mon successeur. Et vous, chers amis de Radio France, j'aurai, avant de partir le 12 mai prochain, l'occasion de vous remercier du bonheur professionnel que vous m'avez apporté pendant ces cinq années.

Jean-Paul Cluzel

mercredi 1 avril 2009

RUMEURS , POTINS ET INFOS

- JEAN-PAUL CLUZEL ne sera pas reconduit à la tête de Radio France.On le savait.Le nom de son successeur serait annoncé très,très rapidement.

- PUBLIC SENAT : 2 candidats ,tous deux journalistes,restent en course:Gilles Leclerc de France3 et Claude Sérillon.Réponse au plus tard le 28 Avril

- FRANCETELEVISIONS: Les négociations avec les partenaires sociaux ont débuté ce Mardi, suite à la promulgation de la nouvelle loi sur l'audiovisuel public.Un très mauvais climat y règne dû notamment à la précipitation de la Direction d'en réduire la représentation.

vendredi 27 mars 2009

RUMEURS , POTINS ET INFOS

- Catherine PEGARD,ancienne journaliste et conseiller de Nicolas Sarkozy s'apprêterait à quitter l'Elysée.

-Christine OCKRENT toucherait 310.000 euros par an

RADIO FRANCE:REPONSE DE LA CGC AU POINT.FR

Droit de réponse de la section de Radio France au point.fr:



Je me dois de réagir, à la lecture de votre "papier", assorti du commentaire de fin: (sic)
Pour être clair et complet, je tiens à préciser les points (cela tombe bien sur ce blog) suivants:
- Nous avons refusé, depuis un mois, de continuer de négocier le protocole d'accord préélectoral, pour la bonne et simple raison que nous sommes victimes de discrimination syndicale (voire entrave), délit pénal, pour lequel nous engageons des poursuites. L’équité de moyens entre organisations syndicales est inscrite dans la Loi. Du fait de la nouvelle loi sur la représentativité syndicale, validée par la CGT, la CFDT et le MEDEF, les élections qui se profilent à Radio France, vitales pour notre représentativité, doivent être organisées de manière équitable. Imaginez qu’à l’occasion du Tour de France, on oblige certaines équipes à courir avec des pneus crevés ? Votre « sic », moqueur, est donc malvenu. Notre organisation syndicale joue sa survie dans ces élections, il n’aura échappé à personne que nos collègues de la CFE-CGC, de FO et de la CFTC viennent de perdre, ce matin, leur représentativité au sein de la SNCF ? Même chose, récemment, à France 3.
- il y a une semaine, une intersyndicale s’était formée pour dénoncer et combattre la casse des conventions collectives de l’audiovisuel public, annoncée comme une ultime provocation par Jean-Paul Cluzel, futur-ex P-DG de Radio France. Cette intersyndicale avait officiellement demandé la prorogation de deux ans des mandats syndicaux, une campagne électorale n’étant pas franchement propice à une solidarité syndicale sans faille dans une période troublée, c’est un euphémisme. D’autre part, l’arrivée, d’ici 1 mois et demi, d’un nouveau P-DG aurait pu également permettre ce décalage, somme toute logique. La Direction a refusé, l’intersyndicale a alors volé en éclat, ce que nous déplorons !
- Le SNJ, syndicat reconnu, au même titre que la CFE-CGC, comme « catégoriel », avait fort logiquement demandé la création d’un collège « Journalistes », création que nous appelions également de nos vœux, puisque nous-mêmes demandions la création d’un véritable collège « Encadrement-Cadres »… ce qui n’est actuellement pas le cas, puisqu’on trouve de tout dans ces collèges : conseiller artistique, chansonnier, collaborateurs spécialisés (sic), intervenants spécialisés (sic) et j’en passe. Devant le refus catégorique de SUD et de la CFDT, le SNJ a fait marche arrière… les journalistes sont donc également électeurs en collège… Cadres !

Tous ces éléments, que vous n’aviez sans doute pas, expliquent notre position. La Direction de Radio France souhaite nous désigner comme bouc-émissaire… en suggérant fortement que nous serions seuls responsables si la Direction Départementale du Travail imposait le CE Unique !
Or, son attitude de pourrissement, depuis trois mois, puis son empressement historique à organiser des élections qui pouvaient légalement être repoussées, démontrent que nous ne sommes ni responsables… ni coupables !
Alain Neau
Délégué syndical central
CFE-CGC Radio France

Le 27 MARS 2009

mercredi 18 mars 2009

DISPARITION DE L'AESPA: LES JOURNALISTES DU SPC EXTRÊMEMENT INQUIETS

c'est par "la bande" que les journalistes du SPC-CGC ont appris la nouvelle de la disparition de l'AESPA(Association des Employeurs de l'Audiovisuel Public).

Une méthode scandaleuse et irrespectueuse tant sur la forme que sur le fond.
Les journalistes du SPC-CGC sont extrêmement inquiets pour l'avenir de tous les journalistes de l'Audiovisuel Public.

C'est un très sale coup qui vient de leur être porté.

Malakoff,le 18 Mars 2009

mardi 17 mars 2009

RADIO FRANCE: JEAN-LUC HEES .......POURRAIT REMPLACER CLUZEL

Publié le 17/03/2009 à 12:00 - Modifié le 17/03/2009 à 12:09 Le Point.fr

INFO LEPOINT.FR - Pour Radio France, le candidat de Sarkozy est Jean-Luc Hees
Par Emmanuel Berretta


L'affaire semble conclue : Nicolas Sarkozy aurait proposé au journaliste Jean-Luc Hees de postuler à la présidence de Radio France. Et celui-ci a accepté. Pour Jean-Paul Cluzel, l'actuel président dont le mandat arrive à terme en mai, le choix du chef de l'État est cruel. Jean-Luc Hees avait été, en 2004, écarté de France Inter par... Jean-Paul Cluzel. À l'époque, pour justifier sa décision, ce dernier avait avancé des résultats d'audience défaillants. Il avait remplacé Jean-Luc Hees par l'un de ses fidèles lieutenants, Gilles Schneider.

Jean-Luc Hees, 57 ans, actuellement à l'antenne de Radio Classique, la radio de Bernard Arnault - pdg de LVMH et ami du Président -, correspond au profil dessiné par Nicolas Sarkozy dans l'avion qui le ramenait du G20 à Rome : "un journaliste ni de droite ni de gauche". Il s'est tenu, en effet, tout au long de sa carrière, entamée en 1972 au sein de l'ORTF, loin de toute chapelle politique. Son terrain de prédilection se situe plutôt aux États-Unis, qu'il connaît bien pour avoir été correspondant de France Inter à Washington. On ne lui connaît qu'un seul ouvrage de politique intérieure : Sarkozy président ! Journal d'une élection (éditions du Rocher), un regard assez neutre sur la présidentielle d'où perce, parfois, une certaine admiration pour l'énergie et le toupet du candidat Sarkozy.

Un parcours du combat tant avant d'être nommé

Il sera le premier postulant à se soumettre à la procédure de nomination telle que définie dans la loi audiovisuelle promulguée le samedi 7 mars 2009. Dans un premier temps, il sera entendu par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, auquel il présentera un projet pour Radio France. Les Sages voteront ensuite à bulletin secret à la majorité simple sur la candidature de Jean-Luc Hees. Si le vote est négatif, son chemin s'arrête là et Nicolas Sarkozy devra proposer aux Sages un autre candidat. Un scénario toutefois assez improbable...

Si le CSA approuve la candidatute de Jean-Luc Hees, celui-ci sera ensuite auditionné par chacune des commissions compétentes de l'Assemblée nationale et du Sénat. Chacune délibérera et procédera à un vote. Si aucune majorité qualifiée (3/5) ne s'oppose à sa nomination, il sera alors nommé par décret lors du conseil des ministres suivant. Le décret sera assorti d'un rapport dans lequel le conseil des ministres justifiera son choix.

Le nom de Jean-Luc Hees ne devrait pas soulever de polémiques à Radio France tant l'héritage de l'ancien patron d'Inter (1997-2004) en fait le contraire d'un apparatchik. C'est grâce à lui que furent mises à l'antenne les voix de Pascale Clark, Stéphane Bern, Frédéric Bonnaud, Philippe Val...

vendredi 13 mars 2009

LES TITRES CHUTENT EN BOURSE

La grande glissade boursière s'accélère encore pour les groupes de médias européens. Jeudi 12 mars, le titre du groupe Lagardère plongeait de 15 %, à 20,61 euros. La veille, le numéro deux mondial de l'affichage et du mobilier urbain, JCDecaux, avait abandonné brutalement 18,69 %, à 8 euros. TF1 avait déjà subi le même sort quelques semaines plus tôt.

A chaque fois, les sociétés ont reconnu qu'elles étaient affectées par la baisse du marché publicitaire. Cette contraction soudaine a déjà fait sentir ses effets à la fin de l'année 2008, mais l'onde de choc est plus brutale encore en ce début d'année 2009. Surtout, ces groupes de médias concèdent qu'ils "naviguent à vue", ayant perdu toute possibilité de faire de véritables prévisions.

"Pour la première fois dans l'histoire du groupe, la croissance interne du chiffre d'affaires en 2009 sera négative", a ainsi déclaré Jean-Charles Decaux, le président du directoire de JCDecaux. Pour le premier trimestre de cette année, il anticipe déjà une baisse de l'activité de 10 %. Nonce Paolini, le patron de TF1 a estimé pour sa part le recul de son chiffre d'affaires à 9 % sur l'année 2009, après une baisse de 5,3 % l'année précédente. Son grand rival, le groupe M6, table sur un recul des recettes publicitaires de 7,5 % à 8 % au premier trimestre, et de 13 % sur la seule chaîne M6. "Il n'y a aucune visibilité pour 2009", a ajouté son patron Nicolas de Tavernost.

Une tendance confirmée par le patron de la maison mère de M6, le groupe audiovisuel européen RTL, Gerhard Zeller, qui a déclaré : "Etant donné l'état actuel des marchés publicitaire et les cycles de réservations à très court terme, il est impossible de donner une prévision annuelle fiable." Des déclarations qui ont refroidi les investisseurs et ont confirmé le passage dans le rouge des indicateurs du marché publicitaire.

SOMBRE CONTEXTE

Crise financière, ralentissement économique, baisse de la consommation des ménages : ces signaux inquiétants ont contraint nombre d'entreprises à revoir leur stratégie d'investissement. Et les budgets publicitaires et marketing n'échappent pas à la règle. Au gré des reports ou des réductions de campagne promotionnelle, les prévisions du marché publicitaire ont été revus à la baisse.

En novembre 2008, FrancePub évoquait pour la première fois une baisse des recettes publicitaires des médias français en 2008. Le bilan publié par l'Institut de recherches et d'études publicitaires (IREP) et FrancePub l'a chiffrée à 2,2 %. Ces organismes se refusent à faire des prévisions 2009. Havas Media anticipe de son côté une baisse des investissements publicitaires de 6,9 % au premier trimestre. Tous les médias étant dans le rouge, sauf Internet qui continue à croître, même si le rythme s'est beaucoup ralenti, à + 8,6 %.

Mais la situation s'est dégradée plus vite et plus fortement encore sur d'autres marchés européens. "En Espagne, le premier marché à avoir décroché, la chute des investissements publicitaires a été de l'ordre de 40 % en février. Au Royaume-Uni, la baisse est de 20 % à 25 %", constate Dominique Delport, le directeur général d'Havas Media France.

Dans ce contexte sombre, les groupes de médias ont été contraints de déprécier des actifs. Et leurs résultats 2008 en ont été affectés d'autant. En 2009, l'heure est aux plans d'économie. Lagardère Active compte ainsi réduire ses coûts de 70 millions d'euros, TF1 de 60 millions, M6 de 28 millions et JCDecaux de 24 millions. L'afficheur réduit aussi ses investissements et a décidé de ne pas verser de dividende.

Chacun tente de préserver sa santé financière. Mais pour les plus touchés ou les plus fragiles, l'issue est incertaine. Le mouvement de consolidation devrait s'accélérer remodelant le paysage des médias en Europe et dans le monde. M. Zeiler, patron de RTL, a évoqué une combinaison des chaînes britanniques Channel 4 et Five. De son côté, JCDecaux se dit prêt, avec une ligne de crédit de 700 millions d'euros, à saisir toutes les opportunités.
Laurence Girard

DES SUCCES MALGRE LA CRISE

Malgré la crise de la presse, plusieurs journaux se sont lancés ces derniers mois. Les indicateurs de diffusion montrent que ceux qui s'en tirent le mieux se situent sur des niches correspondant aux attentes non satisfaites du public.

Le retour des articles longs et du grand reportage Lancé en janvier 2008, le trimestriel XXI dresse un bon bilan de sa première année. "La moyenne des ventes pour les cinq premiers numéros se situe à 35 000 exemplaires et notre point d'équilibre est à 25 000, affirme Patrick de Saint-Exupéry, rédacteur en chef. Les gens ont du mal à nous définir. Magazine, revue, livre ou journal ? Nous sommes nous-mêmes, c'est tout." Vendu 15 euros, XXI propose 210 pages de grands reportages et illustrations, sans publicité. Il a fait le choix d'être diffusé dans les librairies. "A priori, cela n'avait que des inconvénients, souligne Laurent Beccaria, directeur de la publication. La TVA est à 5,5 % au lieu de 2,1 % pour la presse, le contrat de distribution avec les NMPP serait plus intéressant. Mais les avantages contrebalancent : nous sommes seuls, davantage mis en valeur qu'en kiosque. Les libraires indépendants jouent bien le jeu et nous soutiennent."

Le mensuel Books, lancé fin novembre, parie aussi sur des articles longs. Il propose un regard sur l'actualité à partir de traductions d'articles de haut niveau parus dans la presse étrangère, portant sur des livres inédits en France. Il a vendu 30 000 exemplaires de son premier numéro, un chiffre tombé à 16 500 pour le deuxième. Entre-temps, le prix est passé de 3 à 5,40 euros. Il a déjà recruté 4 700 abonnés. "Un lancement satisfaisant dans un contexte morose", déclare Louis Dumoulin, chargé du développement.

Le renouveau des mensuels masculins généralistes La version française du mensuel américain GQ (abréviation de Gentlemen's Quarterly), lancée en mars 2008 par le groupe américain Condé Nast, qui publie par ailleurs Vanity Fair et le New Yorker, a atteint ses objectifs, avec une diffusion France payée de 70 000 exemplaires. Il se définit comme un masculin généraliste et haut de gamme. "Ni niche, ni miche", résume en plaisantant sa rédactrice en chef, Anne Boulay. "Lorsque nous nous sommes lancés, tout le monde nous a prédit un échec, rappelle-t-elle. La presse masculine se portait mal. Quelques titres essayaient de survivre en forçant sur les photos de charme." Non seulement GQ a trouvé son créneau, mais il a redynamisé le secteur des mensuels masculins. Son principal concurrent, L'Optimum, a baissé son prix de vente à 1 euro (au lieu de 3) lors du lancement de GQ et a rénové sa formule. Il enregistre l'une des plus belles progressions de l'OJD en 2008, puisqu'il passe de 44 000 exemplaires mensuels en diffusion France payée 2007 à 64 000. "La concurrence de GQ a redynamisé le secteur", se félicite Emmanuel Rubin, rédacteur en chef de L'Optimum. FHM, catalogué comme magazine de charme, vient de lancer une nouvelle formule plus généraliste. Enfin, le mensuel gay Têtu se rénove et se définit comme "un magazine masculin, sexy et intelligent". Même s'il conserve son "cover boy" en couverture, la partie plus militante du magazine, destinée à la communauté gay et lesbienne, est regroupée dans un cahier séparé.

Le filon toujours vivace de la presse people La presse people continue d'afficher de belles ventes : entre 400 000 et 500 000 exemplaires par semaine pour les leaders du marché que sont Closer (Mondadori), Voici (Prisma) et Public (Lagardère). Un petit nouveau a fait son apparition en 2008 et a atteint les 260 000 exemplaires. Il s'agit de Oops !, quinzomadaire lancé par deux jeunes, spécialistes de la presse de fans. Il se définit comme "un people poil à gratter qui ne se prend pas au sérieux". "Dans ce secteur où la concurrence est à couteaux tirés et les marges très fines, il faut vendre au moins 200 000 exemplaires pour exister, explique Julien Derain, rédacteur en chef. Le défi aujourd'hui est de faire lire des jeunes qui sont nés avec une souris d'ordinateur dans la main, ont un budget limité, en grande partie consacré à payer leur facture de portable et une culture de la gratuité sur le Net."
Xavier Ternisien

LE MONDE :PLUS CHER

Le Monde augmente de 10 centimes et passe à 1,40 euro
NOUVELOBS.COM | 13.03.2009 | 11:45

La direction a expliqué cette hausse par l'augmentation du prix du papier et la baisse des recettes publicitaires.

Le quotidien Le Monde va augmenter son prix de vente de 10 centimes, passant à 1,40 euro, à partir de son édition de lundi (datée mardi), a indiqué la direction du journal, confirmant des informations parues dans La correspondance de la presse.
Le Monde sera vendu 1,40 euro pour ses éditions de semaine et reste à 2,50 euros pour son édition du vendredi (datée samedi). La direction a expliqué cette hausse par l'augmentation du prix du papier et la baisse des recettes publicitaires.

Augmentation générale des quotidiens

Le journal était passé à 1,30 euro en septembre 2006.
Les autres quotidiens généralistes nationaux ont eux aussi augmenté leur prix de vente au cours des derniers mois, le faisant passer à 1,30 euro pour la plupart. Le Parisien/Aujourd'hui en France est à 1,15 euro.
Les Echos est vendu 1,40 euro depuis début 2009.

CAROLIS:J'IRAI JUSQU'AU BOUT DE MON MANDAT

Propos recueillis par Paule Gonzales et Enguerand Renault pour le FIGARO
13/03/2009
Patrick de Carolis au Figaro : «S'il n'y avait pas eu l'arrêt de la publicité, je suis certain que TF1 et M6 afficheraient des baisses de recettes non pas importantes mais vertigineuses.»
Patrick de Carolis au Figaro : «S'il n'y avait pas eu l'arrêt de la publicité, je suis certain que TF1 et M6 afficheraient des baisses de recettes non pas importantes mais vertigineuses.» Crédits photo : AFP
INTERVIEW - Patrick de Carolis, le PDG de France Télévisions, détaille sa feuille de route.

LE FIGARO. - C'est la première fois que vous prenez la parole depuis le vote de la loi audiovisuelle. Quels enseignements en tirez-vous ?

Patrick de CAROLIS. - Depuis le début de mon mandat, je ne cesse d'appeler à une réforme permettant d'établir des passerelles entre les chaînes du groupe. La loi lève les obstacles juridiques qui nous empêchaient de transformer en profondeur cette entreprise. Le téléspectateur continuera à regarder les cinq chaînes du groupe mais, en interne, c'est toute l'organisation qui change. La réforme est aujourd'hui en marche. Elle va nous permettre de renforcer France Télévisions dans sa place de premier groupe audiovisuel français et européen, que ce soit en termes d'audience ou de diversité des programmes. Pour cela, nous avons trois objectifs clairs. Stabiliser notre modèle économique, alors que l'ensemble du secteur de l'audiovisuel vit un véritable bouleversement ; car nous faisons tous - acteurs publics comme privés - une télévision trop chère. Il faut donc réduire les coûts de notre organisation interne et les factures de nos fournisseurs. Il faut aussi accélérer la transformation de France Télévisions en média global et faire en sorte que désormais les programmes soient imaginés en prévision d'une diffusion sur tous les supports. Nous devons amplifier notre offre éditoriale et renforcer l'identité de chacune de nos chaînes. Patrice Duhamel et ses équipes travaillent déjà sur la rentrée de septembre. Je leur ai demandé de préparer un changement profond et visible. Dans le contexte actuel, il n'y a pas de risque à être audacieux.

Où en sont les négociations sur votre plan d'affaires 2009-2012 ?

L'État actionnaire et nous-mêmes avons chacun pris nos responsabilités. Les pouvoirs publics en définissant un cadre de réorganisation et France Télévisions en s'engageant résolument dans la réforme. Nous devrions arriver à un accord avec l'État actionnaire sur le plan d'affaires d'ici à fin mars. Damien Cuier y travaille activement et quotidiennement. Puis nous présenterons la réorganisation en entreprise unique à nos salariés et aux partenaires sociaux dans la première quinzaine d'avril. Nous avons une période légale de quinze mois pour définir un nouveau statut social. La période de négociation qui s'ouvre est cruciale pour France Télévisions. En accord avec l'État actionnaire, nous voulons éviter le traumatisme d'un plan social. Je le répète, il n'y aura pas de plan social. En revanche, nous mettrons en place un dispositif de départs anticipés à la retraite fondés sur le volontariat. Selon la photographie statistique de l'entreprise, 900 personnes pourraient entrer dans ce cadre, soit environ 10 % de nos effectifs permanents. Dans le plan d'affaires, il est envisagé que les économies de structures et de coûts de production permettent notamment de compenser le coût de la transformation interne. Compte tenu de nos efforts et de l'évolution des recettes publiques, nous sommes convenus avec l'État actionnaire que 2011 sera la date du retour à l'équilibre opérationnel.

Quel sera le sort de votre régie publicitaire ?

Notre régie est performante, inventive sur le plan commercial et nous constatons une grande fidélité de nos annonceurs. Aujourd'hui, nous avons des signes positifs et encourageants. À ce jour, nous sommes en ligne avec nos objectifs (260 millions d'euros en 2009) et les deux premiers mois de l'année sont positifs. À ceux qui disent que la suppression de la publicité nous protégerait de la crise, je réponds qu'actuellement il est tout aussi difficile d'aller chercher de l'argent à Bercy que sur le marché ! S'il n'y avait pas eu l'arrêt de la publicité, je suis certain que TF1 et M6 afficheraient des baisses de recettes non pas importantes mais vertigineuses. Quant à l'avenir de la régie, nous avons plusieurs hypothèses de travail. Notamment la possibilité de partenariats, voire de prise de participation dans France Télévisions Publicité, qui est une filiale à 100 % du groupe.

Quelle va être votre politique en matière de programmes ?

Compte tenu de la situation de nos concurrents du secteur privé, France Télévisions est désormais le partenaire prioritaire, incontournable, de la création, pour ne pas dire son principal soutien. En 2008, nous avons dépensé en faveur des œuvres audiovisuelles 369 millions d'euros alors que nos obligations portaient sur 364,5 millions. En 2009, ce sont 375 millions que nous devrons investir dans la création. Fin février, 158 millions d'euros ont déjà été engagés. En revanche, d'autres postes budgétaires en matière de programmes doivent baisser. C'est vrai pour le sport, dont les droits ont flambé au cours des dernières années. Il est aujourd'hui temps d'éteindre l'incendie. Le fait que l'appel d'offres pour la Coupe de la Ligue soit resté infructueux alors que nous étions les seuls candidats est révélateur. C'est aussi le cas pour les émissions de flux (jeux, divertissements). Nous comptons baisser une nouvelle fois les curseurs après avoir mis un premier coup de frein en 2005. Pour cela, nous nous appuierons sur des audits que nous avons diligentés. Il est impératif de revoir les contrats de production de flux pour la rentrée. Patrice Duhamel et les responsables des chaînes s'y emploient. Enfin, nous revoyons notre politique en matière d'achat de droits cinématographiques. C'est dans cette perspective que nous avons, par exemple, renoncé à regret à acheter Slumdog Millionaire, que nous estimions trop cher.

On vous reproche de mettre en place une centralisation excessive…

Il est impératif d'harmoniser les processus de sélection, de décision et de fabrication des contenus, car jusqu'à présent il était difficile d'avoir une politique commune entre nos différentes chaînes. Cela ne portera en rien atteinte à la diversité de nos programmes. C'est dans cet esprit que nous allons nommer, la semaine prochaine, des coordinateurs pour les unités de programmes. Leur nombre sera toujours plus raisonnable que celui de directeurs avant le passage à l'entreprise unique.

La réforme sera effective à l'échéance de votre mandat. Faites-vous le sale boulot pour un successeur ?

Ce n'est pas un sale boulot. C'est une mission nécessaire, ambitieuse et passionnante. Mon mandat se termine en août 2010. Cela me laisse le temps de mener à bien cette réforme. C'est le premier point. Le second, c'est qu'il faut avoir une vision qui dépasse mon mandat. Il me semble qu'un manager qui ne dessine l'avenir de son entreprise qu'à l'horizon de ses propres échéances n'est pas un bon manager. Cette réforme, je l'ai voulue, je ferai donc ma part et je la mènerai à son terme car le calendrier me le permet.

mardi 10 mars 2009

RADIO FRANCE:ALBANEL NE SE PRONONCE PAS SUR CLUZEL

Christine Albanel :C'est la fin d'un mandat

“C’est la fin d’un mandat, c’est un moment où va se poser la question d’un renouvellement ou pas”, a déclaré Christine Albanel dans l’émission Le grand journal de Canal + à propos de l’expiration en mai prochain du mandat de Jean Paul Cluzel à la tête de Radio France. Interrogée sur le bilan de ce dernier, qui est candidat à sa propre succession, la Ministre a répondu qu’elle ne pouvait pas “à ce stade donner des bons ou des mauvais points à Jean-Paul Cluzel ou à d’autres”.
“Il va y avoir une future nomination à Radio France, il va y avoir examen des candidatures”, a indiqué Christine Albanel, qui a refusé de commenter de récentes informations de presse sur de vives critiques qu’aurait émises récemment Nicolas Sarkozy contre Jean-Paul Cluzel. Selon Le Canard enchaîné, en effet, le chef de l’Etat, s’exprimant devant ses conseillers, aurait notamment reproché à l’actuel PDG de Radio France de “n’en faire qu’à sa tête, de se laisser manipuler par la gauche et les syndicats” ainsi que d’avoir posé torse nu, déguisé en catcheur, pour un calendrier au profit de l’association de lutte contre le sida Act Up.
Dans un communiqué, Jean-Paul Cluzel avait alors exprimé sa “stupéfaction” devant l’article du Canard, soulignant qu’il ne pouvait accorder “le moindre crédit à des affirmations prétendument rapportées qui porteraient si gravement atteinte à son intégrité, à son honneur et à ceux des personnels de Radio France”.

FRANCETELEVISIONS:POUR SON PDG,UNE CHANCE HISTORIQUE SE PRESENTE

Bonjour, bonjour à vous tous,

La loi sur l'audiovisuel qui a été au centre de nos préoccupations pendant plus d'un an, vient d'être publiée au Journal officiel. Une période d'incertitude se termine. Une période qui n'a pas toujours été facile à vivre, et cela je le sais, à tous les niveaux de l'entreprise. Désormais s'ouvre à nous une autre période, historique et passionnante, celle-là. En effet, l'entreprise commune France Télévisions est née. À présent, une seule entité juridique recouvre l'ensemble de nos activités d'édition de programmes. Une seule entité qui abrite toute la diversité de nos métiers et de nos savoir-faire, l'ensemble de nos collaborateurs, à Paris, en région et outre-mer.
Le cadre légal est fixé, il nous reste maintenant à reconstruire une maison dans laquelle nous pourrons vivre et travailler sereinement.

Avant toute chose, je tiens à vous rassurer. Je sais que rien n'est pire que la rumeur, et je ne veux pas que l'ouverture de cet immense chantier soit pour vous une source d'inquiétude.
Pour être clair et très concret, dans l'immédiat, pour chacun d'entre vous, rien ne va changer, sauf le nom de votre employeur sur le bulletin de salaire que vous recevez à la fin du mois : ce sera désormais France Télévisions. Vos droits, votre salaire et votre ancienneté sont totalement préservés, et il n'y aura ni nouveau contrat de travail, ni changement de statut. Quant à l'organisation et au mode de fonctionnement de l'entreprise, ils restent identiques pendant toute la période de transition, jusqu'à ce que les partenaires sociaux aient été consultés.
Votre responsable hiérarchique reste le même, et vous allez continuer à travailler dans le cadre de l'organisation et du mode de fonctionnement qui existent aujourd'hui.
En fait, la publication de la loi nous permet d'ouvrir officiellement deux chantiers majeurs.
Le premier, c'est celui de la réorganisation de l'entreprise.
Le second, c'est celui du nouveau statut social. Pour mener à bien ces deux chantiers essentiels, nous allons faire preuve de pragmatisme et de transparence.
L'entreprise commune, ce n'est ni une usine à gaz, ni une fin en soi, c'est un outil. Un outil dont le seul objectif est de rendre notre entreprise plus efficace, mieux organisée pour résister aux défis de la concurrence et des évolutions technologiques.
Vous le savez, des équipes de travail sont déjà en place. Le 8 avril prochain, le projet d'architecture générale décliné par secteurs d'activité sera présenté aux managers réunis en convention et le même jour, les résultats de cette réflexion pourront être présentés aux instances représentatives du personnel.

Pour réaliser ces transformations, essentielles à notre avenir, nous prendrons le temps du dialogue, de la pédagogie et de la négociation. Au cours de cette période, chacun d'entre vous sera tenu informé en toute transparence.
Prendre le temps du dialogue, c'est mon souhait, mais sans perdre de temps, car plus vite nous serons en ordre de bataille, mieux nous pourrons résister à la concurrence et garantir notre avenir. Nous avons devant nous 15 mois, pas plus, pour parvenir à un accord collectif sur nos nouveaux statuts sociaux.
Chaque fois qu'il le faudra, je m'adresserai à vous, je répondrai à vos questions, vos doutes ou aux craintes que pourrait susciter la réorganisation que nous allons vivre et dont nous serons les acteurs.
Je n'ai qu'un objectif, conduire cette réforme avec vous et pour vous, au service de notre public...
Pendant cette période passionnante, mais délicate, j'attends de vous comme des représentants du personnel ce sens des responsabilités et le sang-froid dont vous avez su faire preuve dans les mois qui viennent de s'écouler et qui a fait notre force. De mon côté, vous pouvez être sûrs de ma disponibilité et de ma détermination. J'ai déjà pris un certain nombre d'engagements, je les tiendrai. Pas de plan social. Pas de fusion des rédactions, pour ne citer que ces deux exemples.
La chance qui nous est offerte de bâtir la télévision publique de demain ne se présente qu'une fois tous les vingt ou trente ans. Saisissons-la et ne laissons à personne le soin de le faire pour nous.
Sachez que j'ai une totale confiance en vous, car je suis persuadé que vous serez capables de participer à cet énorme chantier tout en continuant à offrir aux téléspectateurs le meilleur de la télévision et le meilleur de vous-mêmes.
Merci.

Patrick de Carolis

mardi 3 mars 2009

LOI AUDIOVISUELLE:LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL VALIDE

Réforme audiovisuel : le Conseil constitutionnel valide l'essentiel

PARIS, 3 mars 2009 (AFP) - Le Conseil constitutionnel, qui avait été saisi
par les sénateurs socialistes de la loi sur la réforme de l'audiovisuel public,
a validé l'essentiel du texte, a-t-on appris mardi auprès du Conseil.
Les sénateurs socialistes avaient demandé au Conseil de censurer les
articles sur la nomination des présidents de chaînes et la suppression de la
publicité, jugeant qu'ils allaient restreindre l'indépendance de France
Télévisions.
Le Conseil a donné son aval à la nomination des présidents de France
Télévision et de Radio France par le président de la République, après avis
conforme du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et de commissions du
Parlement, qui peuvent exercer un droit de veto à la majorité des trois
cinquièmes.
Pour la révocation des présidents, un point a été censuré : la loi prévoyait
que l'avis du Parlement se situait sur le même plan que pour la nomination,
c'est-à-dire qu'il pouvait exercer un droit de veto à la majorité des trois
cinquièmes. Cette possibilité a été annulée car non prévue par la Constitution,
et l'avis du Parlement devient simplement consultatif. Le reste de la procédure
est validé.
Enfin, l'article prévoyant la suppression de la publicité et la création
d'une taxe nouvelle pour compenser la perte de recettes a été validé à une
réserve près, qui précise les modalités de la compensation financière prévue par
l'Etat.
"Il incombera à chaque loi de finances de fixer le montant de la
compensation financière", précise le Conseil constitutionnel, alors que la loi
ne faisait que prévoir cette compensation financière, sans précision.
paj/so/dv

lundi 2 mars 2009

USA:LA PRESSE TANGUE AUSSI,LE NYTIMES RESISTE

Le "New York Times" : debout dans la tourmente
LE MONDE | 02.03.09 | 15h22
Chapeau bas ! Oui, "Chapeau bas !", ont dû murmurer des milliers de lecteurs et fins observateurs du New York Times, en découvrant, le 16 février, le long article que Marc Lacey, correspondant du journal à Mexico, consacrait à l'investisseur venu en décembre 2008 à la rescousse de leur quotidien. Assorti de deux grandes photos, dont une très peu flatteuse, et démarrant à la "une" du cahier "Business", le portrait de Carlos Slim, "un milliardaire du Mexique qui inspire à la fois louange et inquiétude", représentait au fond la quintessence du journalisme estampillé New York Times.
Enquête fouillée, anecdotes cinglantes, distance, style, humour... Marc Lacey précisait que Carlos Slim avait refusé de lui accorder une interview et n'omettait rien de son écrasante influence dans l'univers des médias, son aversion pour les enquêtes sur son compte, son armée d'avocats chargée de déjouer les lois antitrust, son manque de charisme, ni bien sûr son récent investissement dans... le New York Times. 250 millions de dollars (192 millions d'euros) qui confèrent au magnat, outre le prestige d'un lien avec une institution mondialement réputée, des bons de souscription lui permettant, s'il le souhaite, de porter à 17 % la part de 6,9 % qu'il possède déjà dans le capital de la société et qui, toujours selon le quotidien, lui a déjà fait perdre "des dizaines de millions".
Un article équilibré mais critique, donc, qui n'a pu que déplaire à l'intéressé. "Un portrait dans la plus pure tradition du New York Times et parfaitement nécessaire", affirme Alex Jones, ancien journaliste au quotidien new-yorkais et auteur, en 1999, d'un livre de référence sur le sujet - The Trust : The Private and Powerful Family Behind The New York Times. Le message sous-jacent, selon lui, était clair : "Le statut d'investisseur de M. Slim n'implique aucun traitement de faveur. L'intérêt économique du journal ne doit en aucune façon affecter la totale indépendance de sa rédaction." Mais qui, sérieusement, en doutait ?
Dans la grande tourmente qui secoue toute la presse américaine, le New York Times, créé en 1851, reste plus que jamais un étendard, voire une boussole pour journalistes désorientés. Sa constance rassure les amoureux des journaux, consternés d'apprendre chaque jour fermetures, mises en vente ou en liquidation de publications locales, à Baltimore, Denver, Seattle, Chicago, Minneapolis ou Hartford - l'un des derniers quotidiens menacés d'extinction étant le San Francisco Chronicle, qui a perdu 50 millions de dollars en 2008. Le maintien des effectifs de sa rédaction (environ 1 300 personnes) détonne dans un secteur qui a perdu plus de 20 000 emplois en 2008, des milliers d'autres devant disparaître dans les prochains mois.
Blogs et séminaires tiennent des comptabilités affolantes, évoquent des rédactions saignées à blanc et contraintes de déserter de nombreux fronts de l'information, de renoncer aux correspondants à l'étranger, de fermer leur bureau de Washington, l'exemple le plus criant étant le Los Angeles Times, vidé de la moitié de ses journalistes.
Paniqués, ils envahissent le Web de témoignages et de questions sur l'avenir de leur métier et, au-delà, de la démocratie : si plusieurs grandes villes américaines n'ont plus un seul journal local, qui couvrira les informations liées à la police, la justice, les écoles, les fraudes et le système municipal ? Si les grandes rédactions sont fragilisées, qui couvrira l'Irak, l'Afghanistan, les désastres de la crise dans le monde et les débats de Washington ?
"Qui ? Le New York Times !, sourit Bill Grueskin, ancien rédacteur en chef du Wall Street Journal et aujourd'hui l'un des directeurs de l'école de journalisme de l'université Columbia. Malgré les circonstances, il refuse le moindre sacrifice à sa quête d'excellence et d'intégrité." Les aménagements de sa couverture ? "Infimes, comme son plan d'incitation aux départs de l'an passé. A l'heure de la débâcle, il persiste à miser sur son énorme rédaction, ses correspondants, son expertise. Il continue de vouloir couvrir la planète, raconter la société, la culture, les livres. C'est une résistance admirable !"
"Fascinant !, reconnaît Barney Calame, l'ancien médiateur du quotidien. Cette volonté, malgré ses dettes et la récession, de ne pas amputer le budget annuel de plus de 200 millions de dollars consacré à l'information est unique. Ils ne céderont jamais sur la qualité du journalisme. Ils continuent même de recruter, dès qu'une plume talentueuse s'avère disponible !" Le journaliste David Carr confirme, conscient que cette confiance dans la valeur de ses employés lance un défi à la rédaction, l'incitant à se dépasser, innover, enrichir le site Web - "Travailler au Times relève plus de la religion que d'un emploi !" Une énigme ? Non. La "résistance" ne surprend guère ceux qui savent l'attachement historique des propriétaires - la famille Sulzberger - à l'excellence et au rayonnement international de leur journal. "Il serait naïf de croire que la chute de leurs revenus leur est indifférente, souligne Alex Jones. Mais leur engagement dans l'aventure journalistique est total, de même que la solidarité de toute la famille à l'égard d'Arthur, aujourd'hui en charge du journal. Contrairement à d'autres familles (les Bancroft ont vendu le Wall Street Journal à Ruppert Murdoch en 2007), ils ne flancheront pas."
A preuve, le 19 février, le conseil d'administration du groupe a suspendu le paiement de dividendes à ses actionnaires afin d'économiser 34,5 millions de dollars. Une mesure inédite, qui complète d'autres sacrifices récents. En 2008, les revenus publicitaires ont fondu de 14,2 %, et le total des dettes de la compagnie a atteint 1,1 milliard de dollars. Une partie du magnifique immeuble construit à Manhattan par Renzo Piano (600 millions de dollars) et dans lequel vient d'emménager le journal va être revendue en crédit-bail, et la participation de 17,8 % du groupe dans une société actionnaire des Boston Red Stock, l'une des principales équipes de base-ball, devrait être cédée.
Annick Cojean

vendredi 27 février 2009

RADIO FRANCE :JOFFRIN POURRAIT REMPLACER CLUZEL

Laurent Joffrin dans la "short-list" de Nicolas Sarkozy pour Radio-France.
LE 26 FEVRIER 2009 17H14 | PAR
RENAUD REVEL

Le directeur de la rédaction de Libération, Laurent Joffrin, figure dans le dernier carré, dans la « short-list », des personnalités pressenties pour remplacer Jean-Paul Cluzel à la présidence de Radio France, nous indique t-on à l’Elysée.
C’est en mai prochain qu’expire le mandat de l’actuel PDG de la Maison ronde, un patron en partie affaibli, nous dit-on, par la tonalité de certaines des chroniques récentes de l’humoriste Stéphane Guillon, à l’antenne de France Inter. Ce qui est, au passage, proprement scandaleux si telle serait la raison avancée, en privé, pour justifier la non-reconduction de Cluzel...

Car des informations de la meilleure source tendent à indiquer, en effet, que Jean-Paul Cluzel ne sera pas reconduit dans ses fonctions au printemps. Nicolas Sarkozy semble décidé, ajoute t-on du côté du Château, à nommer un journaliste à la tête de l’entreprise, maison-mère de France Inter, de France Culture, de France Info, de France Musique et de France Bleu.

Le nom de Laurent Joffrin constituerait une vraie surprise et un « coup » politique pour Nicolas Sarkozy. En effet, la nomination à ce poste du patron de « Libé », ( avec lequel le chef de l’Etat a eu de violents désaccords, dans un récent passé), aurait valeur de symbole : un choix d’ouverture habile qui tairait les contestations de l’opposition, où l’on a sévèrement critiqué le nouveau mode de désignation des patrons de chaînes par l’exécutif.

Parmi les autres noms cités, figurent ceux du PDG de l’INA, Emmanuel Hoog, de l’ancien directeur de France Culture et conseiller de Jean-Paul Cluzel, David Kessler ou encore de l’ancien patron du Monde, Jean-Marie Colombani, bien que l’age de ce dernier constitue un obstacle.

RFO PORTE PLAINTE CONTRE LE LKP

LEPOINT.FR - le patron de RFO porte plainte contre le coup de force du LKP
Par Emmanuel Berretta (avec agence)



Yves Garnier, directeur général de RFO, a déposé plainte consécutivement à l'invasion des locaux de RFO Guadeloupe, à Baie-Mahault, jeudi, par une centaine de militants du collectif LKP. Les manifestants ont pris l'antenne durant 30 minutes. Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, a condamné "avec la plus grande fermeté" cette prise d'antenne intempestive et promet, de son côté, des "poursuites judiciaires".

"Cette pression à l'égard des salariés de RFO est une forme d'intimidation totalement inacceptable, ajoute MAM dans un communiqué. Elle ne peut que nuire à l'objectif partagé par tous d'un retour à des conditions de vie et d'activité normales pour tous les Guadeloupéens." Victorin Lurel, président socialiste du conseil régional de Guadeloupe, a également regretté cette situation "inacceptable en démocratie".

L'antenne de RFO Guadeloupe, silencieuse du fait des grèves, a diffusé depuis 12 h 45 (heure locale) musique et chansons militantes. À Paris, au siège de RFO (groupe France Télévisions), la direction est restée impuissante face à la situation. Il n'y avait aucun moyen de couper l'antenne depuis la métropole. Du reste, l'une des revendications du LPK consiste à refuser de rapatriement du signal technique de RFO à Paris, comme il en est question dans le cadre de la réforme de France Télévisions. Les Guadeloupéens sont privés de télévision depuis plusieurs semaines, à l'exception de quelques films et quelques flashes info.

jeudi 26 février 2009

VIE PRIVEE - VIE PUBLIQUE :ROYAL ATTAQUE MATCH

Ségolène Royal va assigner Paris Match en justice


Demandant qu'on la "laisse un peu tranquille", Ségolène Royal a dit son intention de porter plainte contre Paris Match après la publication en Une de l'hebdomadaire de photos la montrant en compagnie d'un homme présenté comme son nouveau compagnon.
Dans un communiqué diffusé sur son site internet, la direction du magazine demande d'"arrêter l'hypocrisie".
"Ce sont des photos volées, ce ne serait pas dommage si on me laissait un peu tranquille", a déclaré à la presse l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle.
Revendiquant le droit à la protection de sa vie privée, elle a dénoncé un "télescopage" entre sa visite en Guadeloupe, au coeur du conflit social, et son séjour privé dans la station balnéaire espagnole de Marbella qui fait l'objet du reportage de Paris Match.
L'avocat de Ségolène Royal, Jean-Pierre Mignard, a adressé mercredi une lettre de mise en demeure au magazine après avoir appris qu'il s'apprêtait à publier ces clichés, pris mi-février.
Paris Match a malgré tout publié les photos, déplore-t-on dans l'équipe de la dirigeante socialiste qui évoque une volonté politique d'éclipser son voyage en Guadeloupe. La présidente de la région Poitou-Charentes a regagné Paris mercredi après cette visite dénoncée comme une "récupération" politique par l'UMP.
"ARRÊTONS L'HYPOCRISIE"
"On mélange la vie privée et sa vie de femme publique. C'est une entreprise de déstabilisation politique", s'est indigné Jean-Louis Bianco, l'un des proches de Ségolène Royal, sur Europe 1.
Paris Match, dans une "mise au point", souligne pour sa défense la volonté de Ségolène Royal "d'exister médiatiquement".
"En apparaissant en Guadeloupe à titre personnel, en marge des négociations gouvernementales et sans aucun mandat du Parti socialiste, Ségolène Royal prouve sa volonté d'exister médiatiquement dans la perspective des scrutins à venir", déclare la direction.
"Quatre jours auparavant, en apparaissant au bras d'un compagnon dans les rues de la station balnéaire de Marbella pendant les vacances scolaires, elle donne le signe qu'elle n'est plus seule et qu'elle est prête à ouvrir un nouveau chapitre de sa vie. Les clichés réalisés par des photographes de presse dans les rues de Marbella sont l'illustration de ce changement", dit-elle.
"Pourquoi les photographes bienvenus pour couvrir sa présence à Pointe-à-Pitre ne le seraient pas dans les rues de la station balnéaire espagnole? Arrêtons l'hypocrisie", conclut-elle rappelant que Ségolène Royal est apparue sept fois en couverture de Paris Match au cours des deux dernières années.
Laurence Parisot a apporté jeudi son soutien à Ségolène Royal. "Elle a raison d'être choquée, les limites sont trop souvent dépassées" dans la presse française, a estimé la présidente du Medef sur Europe 1.
En plus de la photo de couverture, Paris Match publie trois clichés de la présidente de la région Poitou-Charentes se promenant dans les rues de Marbella main dans la main avec un homme d'affaires inconnu du grand public, André Hadjez.
Laure Bretton et Sophie Louet, édité par Gilles Trequesser

mercredi 25 février 2009

AFP:CELA VA MAL AUSSI

Touchée par la crise de la presse, l'AFP étudie un plan de départs volontaires

LE MONDE | 25.02.09 | 15h06 • Mis à jour le 25.02.09 | 15h06

La crise de la presse n'épargne pas l'Agence France-Presse (AFP). Deux mois après avoir été reconduit dans sa fonction de président de l'agence et après la signature du contrat d'objectifs et de moyens (COM) avec l'Etat, Pierre Louette a adressé, jeudi 19 février, une lettre aux directeurs et contrôleurs de gestion de l'AFP pour leur détailler "les mesures d'économies" à prendre pour 2009.
"Nous serons sans doute amenés à envisager un nouveau plan de départs, sur la base du volontariat, qui pourrait concerner toutes les catégories professionnelles", écrit-il. Il évoque le gel des salaires, la réduction des piges ou celle des frais de mission et se dit prêt à engager "très prochainement" des discussions sur ces sujets avec les partenaires sociaux.
"Nous souffrons d'une crise d'une profondeur exceptionnelle qui mettra du temps à se résorber", justifie M. Louette. Il cite une note récente de la direction financière qui estimait à 2,4 millions d'euros "l'écart négatif" au budget 2009, précisant que celui-ci pourrait atteindre ou dépasser les 5 millions d'euros en raison de la crise économique mais aussi du fait de relations commerciales de plus en plus dégradées avec la presse quotidienne régionale (PQR), qui représente près de 17 millions d'euros par an d'abonnements.
Dans un tract diffusé le 24 février, le syndicat SNJ-CGT interpelle le président de l'AFP : "Dans son projet de casse, de nos carrières, de nos salaires, de nos métiers et de nos conditions de travail, M. Louette trouvera les syndicats, et notamment le SNJ-CGT, sur son chemin." La veille, le syndicat SUD affirmait dans un communiqué que "toutes ces annonces ne sont ni le résultat direct de la crise économique, ni celui de la révolution technologique multimédia mais la conséquence de décisions politiques prises par le gouvernement."
SUD a d'ailleurs décidé de mettre en ligne le texte du COM dont le contenu détaillé n'avait jusqu'alors pas été dévoilé. Dans ce document qui fixe les règles du jeu sur la période 2009-2013, l'AFP s'engage à augmenter ses recettes commerciales de 4,7 % par an. Elles devraient passer de 168 à 203 millions d'euros. La hausse des abonnements de l'Etat, qui représentent près de 40 % de ses ressources, étant limitée à 1,8 % par an.
Dans le même temps, les charges de personnel ne devraient progresser que de 2,84 % par an. Pour cela, l'AFP souhaite miser sur les produits multimédias et les régions en forte croissance. En parallèle, elle envisage de "sceller une nouvelle alliance avec la PQR". L'idée étant "de développer un portail d'information en langue française fédérant les efforts de la PQR pour l'information locale et régionale et de l'AFP pour l'information nationale et internationale".
Pour concrétiser ces projets, l'AFP se dit prête à redéployer 10 % de ses journalistes en France "vers" ses nouvelles priorités. L'agence veut aussi investir 30 millions d'euros dans un nouveau système de production multimédia qui serait financé à hauteur de 20 millions d'euros par l'Etat. Dans cette évolution vers une rédaction multimédia, l'AFP n'exclut pas de devoir quitter son immeuble de la place de la Bourse à Paris.
Enfin, le COM aborde le changement de statut de l'AFP. Celui-ci, fixé par une loi de 1957, a fait de l'agence une société de droit commercial, sans actionnaire, ni capital, et administrée par des représentants de la presse, de l'Etat et du personnel. Le gouvernement a demandé dans une lettre de mission à M. Louette de réfléchir à une "modernisation du statut" et d'étudier "les avantages et les inconvénients d'une évolution vers un statut de société, qui pourrait permettre une participation des salariés au capital de l'entreprise." M. Louette a jusqu'au 31 mars pour rendre sa copie.
Laurence Girard et Daniel Psenny

RFI:VENT DEBOUT CONTRE LE PLAN SOCIAL

Les salariés de RFI sont toujours mobilisés contre le plan social

LE MONDE | 24.02.09 | 16h09 • Mis à jour le 25.02.09 | 15h52

C'est l'attente à Radio France Internationale (RFI). Depuis l'annonce d'un "plan de modernisation", début janvier, qui prévoit la suppression de 206 postes, sur plus d'un millier de salariés, et la fin de l'émission en six langues (allemand, albanais, polonais, serbo-croate, turc et laotien), les personnels de la radio multiplient les initiatives pour ne pas se faire oublier.
Financement. Les ressources de RFI dépendent à 95 % de la redevance et des subventions de l'Etat, via le ministère des affaires étrangères et les services du premier ministre. La radio a bénéficié d'un budget de 137 millions d'euros pour 2008.
Effectifs. La station compte plus d'un millier de salariés, dont 465 journalistes, 206 personnels administratifs, techniques et de production, 365 cadres et un réseau de 600 correspondants dans le monde.
Audiences. En 2007, RFI s'appuyait sur 46 millions d'auditeurs dans le monde, dont 27,5 millions en Afrique, 10,5 millions au Moyen-Orient et au Maghreb, 4,2 millions en Amérique, 2,2 millions en Europe (dont près d'1 million en Ile-de-France) et 1,7 million en Asie et Océanie.
Production. RFI diffuse 393 heures par semaine en français et en langues étrangères - soit 56 heures par jour sur 200 flux différents - et compte 580 radios partenaires dans 125 pays.


"Nous essayons de continuer à travailler normalement face à une direction qui veut passer en force. La modernité ne signifie pas être chômeur", dit Elisa Drago, déléguée SNJ-CGT au comité d'entreprise qui, avec ses collègues, a refusé de signer un "accord de méthode" sur une éventuelle procédure de licenciements.
Depuis, chaque partie campe sur ses positions. Les syndicats (FO, SNJ, CGT) ont assigné en référé la direction de RFI au tribunal de grande instance de Paris, le 5 mars, pour des irrégularités dans les procédures de présentation du plan social. "Ce plan n'a ni queue ni tête", expliquent les représentants syndicaux en rappelant que lors de la nomination d'Alain de Pouzilhac en juin 2008 à la présidence de RFI, celui-ci leur avait déclaré "qu'il ne venait pas ici pour licencier".

"VOLONTÉ DE SABORDAGE"

Malgré la durée de la procédure, les syndicats se félicitent du succès rencontré par la pétition "contre le démantèlement de RFI". S'adressant en priorité aux salariés de l'audiovisuel public et aux auditeurs, elle a recueilli plus d'un millier de signatures dont de nombreuses personnalités étrangères.
Hervé Bourges, ex-directeur général de RFI, en est un des signataires et a publié, le 9 février, un appel à sauver la radio dans "TeleVisions", le supplément hebdomadaire du Monde. Les syndicats de RFI ont fait paraître dans Libération une lettre ouverte au président Sarkozy pour lui demander "le retrait du plan social".
"Vous avez l'ardente obligation morale de le faire !", écrivent-ils. "Nous avons plus d'auditeurs, et de loin, que RTL, Europe 1, France Inter et France Info réunis", poursuivent les signataires qui, malgré leur demande, n'ont pas été reçus à l'Elysée.
Tout juste ont-ils été reçus par le conseiller audiovisuel de Christine Albanel, ministre de la culture et de la communication. "On se moque de nous, ils veulent casser la radio", s'indigne une journaliste pour qui "il y a clairement une volonté de sabordage".
Pourtant, le 13 février, l'Etat a confirmé la recapitalisation de RFI, à hauteur de 16,9 millions d'euros, somme correspondant au déficit des trois dernières années. Vers la mi-mars, dès que la loi sur la réforme de l'audiovisuel sera promulguée, après l'étude des différents recours au Conseil constitutionnel, RFI deviendra une filiale à 100 % de la nouvelle holding de l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF) qui chapeautera également France 24 et TV5 Monde.
"Cette recapitalisation confirme l'engagement et le soutien de l'Etat à l'AEF et permettra à RFI de redéployer sa stratégie sur des bases économiques et financières saines, sans être pénalisée par l'accumulation de déficits antérieurs", précise la direction de RFI.
"Il faut en finir avec la culture du déficit", souligne M. de Pouzilhac. Les syndicats contestent l'ampleur de celui-ci en s'étonnant qu'il "enfle" d'un comité d'entreprise à l'autre. "La direction y inclut des assignations de l'Ursaff, ainsi que des indemnités de licenciement qui ne correspondent pas au déficit structurel", explique Mme Drago.
Outre la demande d'abandon du plan social, les syndicats dénoncent "un conflit d'intérêt" entre les dirigeants de RFI et leurs activités extérieures qui, selon eux, pourrait nuire à la crédibilité de la radio, notamment à l'étranger.
"Non seulement notre directrice générale, Christine Ockrent, est l'épouse du ministre des affaires étrangères, mais Alain de Pouzilhac cumule ses fonctions avec une présidence dans un groupe de casinos exploitant vingt établissements de jeux d'argent en France", soulignent-ils.
Pour M. de Pouzilhac, "c'est une blague ! Je suis non-exécutif dans trois conseils d'administration à l'extérieur de l'AEF".
Daniel Psenny

mardi 24 février 2009

RELATER:EST-CE ETRE COMPLICE?UN DELICAT PROBLEME DE DEONTOLOGIE

Toulouse: une journaliste poursuivie pour violences dans une affaire inédite
Par Dorothée MOISAN
PARIS, 24 fév 2009 (AFP) - Une journaliste qui voulait dénoncer les méfaits
de la suspension, pratique qui consiste à se faire suspendre par des crochets
plantés dans le dos, a été renvoyée devant des magistrats toulousains qui
devront déterminer fin mars si elle s'est ou non rendue complice de violences.
Le 8 octobre 2006, M6 avait diffusé dans son émission Zone interdite un
reportage sur les modifications corporelles (piercing, scarification...) chez
les jeunes.
Le sujet, d'Isabelle Cottenceau de la société de production TAC Presse,
montrait un adolescent qui expliquait tout à fait librement avoir décidé de
s'offrir une "suspension" pour ses 18 ans et sa mère, qui lui avait donné son
accord.
Les images de la suspension à proprement parler n'avaient pas été diffusées.
En outre, à l'issue du reportage, un psychiatre et une avocate étaient
intervenus sur le plateau de Zone interdite pour condamner une telle pratique.
"Je voulais témoigner pour dénoncer ces pratiques, mais en aucun cas les
cautionner", se défend aujourd'hui la journaliste.
"Loin de relever d'une quelconque complaisance à l'égard de cette pratique,
ce reportage consistait précisément à en dénoncer les dangers et à porter à la
connaissance du public ce type de comportement extrême", renchérit TAC Presse,
pour qui la jeune femme "ne faisait qu'exercer sa profession de journaliste,
c'est-à-dire informer, y compris sur des sujets dérangeants".
Un point de vue retoqué par le parquet de Toulouse qui en 2006 a décidé
d'ouvrir une enquête aboutissant au renvoi en correctionnelle des organisateurs
de la suspension pour "violences volontaires avec arme et en réunion" et de la
journaliste pour "complicité de violences", un délit passible de 5 ans de prison
et 75.000 euros d'amende.
Choqué que celle-ci ait "exhibé un jeune de 17 ans auprès de la France
entière", Me Georges Catala qui défend le jeune et son père, parties civiles,
accuse Isabelle Cottenceau d'avoir "largement contribué" à cette suspension.
De son côté, TAC Presse s'étonne que la journaliste soit inquiétée et pas la mère.
"Si à chaque fois qu'un journaliste filme un délit, que ce soit un trafic de drogue ou de faux papiers, il devait se retrouver en correctionnelle pour
complicité des faits qu'il filme ou décrit, ce serait le métier même de
journaliste qui serait criminalisé", renchérit l'avocat de la journaliste, Me
Richard Malka.
Epinglant une situation "hallucinante", il dit ne pas avoir connaissance
"d'un seul cas de ce type dans les annales judiciaires".
"C'est totalement inédit", confirme Me Basile Ader, avocat spécialiste des
questions de presse qui se souvient toutefois d'un cas à la fin des années
1990.
Une journaliste ayant acheté un billet d'avion pour dénoncer un trafic de
billets avait été condamnée pour faux, le tribunal estimant qu'une fraude
commise dans le cadre d'un reportage n'en était pas pour autant justifiable.
Le procès se tiendra le 24 mars devant la 5e chambre du tribunal
correctionnel de Toulouse.

CONSEIL CONSTITUTIONNEL: TAXES RETOQUEES?FINANCEMENT RETOQUE

C’est le 3 mars que le Conseil Constitutionnel rendra son avis sur la récente loi sur l’audiovisuel, instituant, notamment, la suppression de la publicité sur France Télévision et la nomination des PDG de chaînes par l’exécutif.

Selon quelques confidences, à prendre avec beaucoup de précautions, il semble que ce dernier point, qui fait polémique dans les rangs de l’opposition et pas seulement, on le sait, ne fasse pas l’objet d’une quelconque réserve de la part des sages.

En revanche, le recours à un certain nombre de taxes, (Internet et téléphonie mobile), destinées à financer France Télévisions, pourrait faire l’objet de remarques de la part du Conseil Constitutionnel, voire même d’un avis négatif. Un tel cas de figure serait un cataclysme: il mettrait en pièces, en effet, toute la nouvelle architecture du financement des chaînes publiques.
l'Express 23/02/09

jeudi 19 février 2009

TF1:L'HEURE DES VACHES MAIGRES

Pour surmonter la crise, TF1 réduit la voilure. Nonce Paolini a annoncé jeudi un plan d'économies de 60 millions d'euros pour l'année en cours, portant sur l'ensemble des activités du groupe. En guise de perspectives, le pdg de TF1 table sur un chiffre d'affaires consolidé en repli de 9 % pour l'exercice 2009.

Les résultats financiers du groupe TF1 sont à l'image de l'économie générale. En 2008, le résultat net (164 millions d'euros) recule de 28,1 %. Les recettes publicitaires issues de l'antenne de TF1 s'élèvent à 1,6 milliard (- 4,1 % par rapport à 2007) tandis que le coût de la grille reste stable (1 milliard d'euros, en hausse de 0,4 %). En dépit de cette conjoncture morose, TF1 distribuera un dividende de 0,47 euro par action le 22 avril 2009.

Après dix années de croissance forte (30 millions de plus chaque année), la hausse des droits sportifs acquittés par la chaîne a été maîtrisée (4 millions d'euros). Par ailleurs, Nonce Paolini a engagé au cours de l'année 2008 des efforts de rationalisation en réduisant les charges internes (15 millions d'euros d'économies), en cessant les activités non rentables (un gain de 9 millions d'euros), en renégociant des contrats à la baisse (8 millions d'euros d'économies). A contrario, la restructuration du groupe a coûté 42 millions d'euros.

samedi 14 février 2009

CRISE A FRANCE24.L'ARRIVEE DE CHRISTINE OCKRENT ARRANGERA-T-ELLE LES CHOSES?

Le départ de plusieurs journalistes crée un malaise à la rédaction de France 24
LE MONDE | 12.02.09 | 15h32
Les restructurations continuent sur France 24. Après les départs mouvementés, fin 2008, de Grégoire Deniau, directeur de la rédaction de la chaîne de télévision, Bertrand Coq, rédacteur en chef, et Ulysse Gosset, qui animait "Le Talk de Paris" (Le Monde du 3 décembre 2008), c'est au tour d'Agnès Levallois, directrice adjointe de la rédaction chargée des contenus en langue arabe. Elle a quitté début février la chaîne française d'information internationale à la suite d'un "différend stratégique" avec la direction sur le devenir de l'antenne arabe.
Une chaîne au budget de 90 millions d'euros
Mission. France 24, chaîne d'informations internationales, a été créée le 6 décembre 2006. Elle diffuse ses programmes vingt-quatre heures sur vingt-quatre sur le câble, le satellite et le Web, en français, en anglais et en arabe.
Organisation. Elle fait partie de la future holding de l'Audiovisuel extérieur de la France avec RFI et TV5 Monde, et dépend des services du premier ministre. Son budget (90 millions d'euros) est voté par le Parlement. Elle compte 450 salariés, dont 260 journalistes.
Le départ de la journaliste, qui travaillait pour France 24 depuis son lancement en décembre 2006, s'est fait "d'un commun accord", selon la direction de la chaîne. Il s'accompagne de celui de Moktar Gaouad, rédacteur en chef du canal arabe de France 24.
Ces départs ont suscité une vive émotion au sein de la chaîne, car ils interviennent à quelques semaines du développement de la diffusion de France 24 en langue arabe. A partir d'avril, la chaîne devrait en effet diffuser dix heures d'émissions quotidiennes (contre quatre actuellement) sur le canal arabe qui, selon la direction, est un axe essentiel.
La société des journalistes de France 24 a été reçue par Vincent Giret, le directeur de la rédaction, qui "assume" la décision de se séparer de Mme Levallois en raison de "dysfonctionnements" au sein du desk arabe. "A quelques semaines du lancement de la nouvelle version de la chaîne en langue arabe, il ne nous paraît pas très judicieux de débarquer la journaliste qui l'a développée depuis ses débuts", indique Lucas Menget, le président de la Société des journalistes (SDJ).
Cette restructuration est appliquée au moment où la direction de France 24 veut rapprocher la rédaction arabe de la chaîne et celle de Monte Carlo Doualiya, filiale de Radio France Internationale (RFI) qui, désormais, fait partie de la holding de l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF) avec TV5 Monde. "Il n'est pas question de fusion", précise M. Giret.
CHANGEMENT DE STATUTS
Pour diriger ce nouveau pôle, la direction de France 24 aurait approché Sami Kholaib, chargé de l'antenne et du développement de Monte Carlo Doualiya et Nahida Nakad, grand reporter à TF1.
Jeudi 12 février, le directoire de France 24 doit se réunir pour changer les statuts de la chaîne après le désengagement de TF1 et France Télévisions, qui avaient chacun 50 % du capital.
Désormais, France 24 est propriété à 100 % d'AEF. Le conseil de surveillance et le directoire de la chaîne devraient être supprimés pour faire place à un nouveau conseil d'administration. Composé au plus de 18 membres, parmi lesquels devraient siéger Alain de Pouzilhac, président d'AEF, et Christine Ockrent, directrice générale de la holding, le conseil sera ouvert à trois représentants du personnel qui auront un droit de vote. M. de Pouzilhac deviendrait PDG de France 24 et Mme Ockrent devrait voir ses attributions étendues sur la chaîne.
En revanche, Gérard Saint-Paul, membre du directoire et directeur général chargé de l'information, ne devrait plus faire partie du nouveau conseil d'administration. Cet organigramme de la direction suscite des inquiétudes en interne.
"Il n'y a aucune inquiétude à avoir", assure M. de Pouzilhac, soulignant que le rapport de la Cour des comptes "apporte de solides arguments à la création de la holding AEF" et "conforte le principe même" de sa création (Le Monde du 9 février). La constitution et les statuts de cette holding seront définitivement validés par la promulgation de la loi sur l'audiovisuel public, encore soumise à l'avis du Conseil constitutionnel.
Daniel Psenny
Article paru dans l'édition du 13.02.09.

CHRISTINE OCKRENT NOMMEE A FRANCE24

Christine Ockrent à la tête de France 24
Lepoint.fr
13/02/2009
Comme les rumeurs l'annonçaient depuis plusieurs jours, Christine Ockrent, 64 ans, a été nommée directrice générale de France 24. L'information a été officialisée aujourd'hui, selon Lepoint.fr. "L'épouse de Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, prend ainsi les commandes de la chaîne étatique censée rayonner à l'étranger", affirme le site internet du Point.